HEAVENLY (FRA) - Olivier Lapauze (Nov-2006)
Le groupe français HEAVENLY est de retour sur le devant de la scène avec leur nouvel album, mais aussi avec un tout nouveau line-up! Après le départ en 2004 de 3 membres du groupe, c'est donc le premier album de la nouvelle formation. Rassurez-vous, on reconnaît bien la touche du groupe, même si le Speed Metal mélodique d'HEAVENLY prend parfois une tournure plus agressive, ce qui n'est pas pour déplaire. Ce nouvel album réserve en plus quelques surprises avec 3 invités et une reprise étonnante... C'est Olivier Lapauze, un des nouveaux guitaristes, qui répond à nos questions aussi bien sur son arrivée au sein du groupe que sur la réalisation de l'album "Virus".
Line-up : Ben Sotto (chant), Charley Corbiaux (guitare), Thomas Das Neves (batterie), Matthieu Plana (basse), Olivier Lapauze (guitare)
Discographie : Coming from the Sky (Album - 2000), Sign of the Winner (Album – 2001), Dust to Dust (Album – 2004), Virus (Album - 2006)
Metal-Impact. Bonjour Olivier! Avant de commencer à parler de votre dernier album, j'aurai aimé parler un peu de ton arrivée dans le groupe. Tu as en effet rejoint HEAVENLY peu après la sortie du 3ème album du groupe - comment cela s'est-il passé ? Connaissais-tu déjà le groupe, comment as-tu été recruté ?
Olivier Lapauze. Comment ça s'est passé? Eh bien, je suis rentré dans le groupe en mars 2004, c'est-à-dire un mois après le départ des 3 autres. Je devais en fait être guitariste de scène pour FAIRYLAND, un groupe français, et le tout premier guitariste de HEAVENLY, c'est le guitariste actuel de FAIRYLAND, Anthony Parker. HEAVENLY et FAIRYLAND sont toujours en relation, et quand Ben cherchait les 3 nouveaux membres du groupe – guitariste, batteur et bassiste – ils ont demandé à leur entourage. Comme je devais jouer pour FAIRYLAND, ils leur ont dit qu'ils avaient un guitariste sous la main, qu'ils pouvaient passer le contact. Ben m'a appelé, ça c'est super bien passé au départ, on s'est très bien entendu. Il m'a demandé de lui faire une démo, je la lui ai envoyé, et ça a collé tout de suite, tout s'est vraiment bien passé.
MI. Et tu connaissais déjà la musique du groupe alors ?
Olivier. Oui, je connaissais déjà HEAVENLY. On s'était rencontré vite fait en 2000, à la sortie de "Coming from the Sky". Ils avaient fait une date avec SYMPHONY X au Festival hard rock à l'Elysées Montmartre si je me souviens bien. Je n'avais pas trop accroché au tout départ. Après j'ai entendu "Sign of the winner" le deuxième album, là ça m'a un peu plus interpellé, et "Dust to Dust", pareil. Pour le premier album, je n'étais pas très fan, mais par la suite j'ai découvert un très bon groupe.
MI. Quelles sont justement tes impressions sur ce 1er album auquel tu participes, notamment par rapport aux autres albums ?
Olivier. Pour moi, au niveau personnel, je ne peux pas être plus content. On a fait un bon album, on a pu s'entourer des meilleurs ou presque, au niveau du son et de la production, donc je ne peux être que super content du travail que nous avons fait. De même pour les guests, les invités que nous avons eu sur cet album.
MI. J'ai justement une question par rapport à cela, car il y a en effet pas mal d'invités sur cet album...
Olivier. Oh, j'ai grillé des étapes, excuses-moi!
MI. Non, non pas du tout, ne t'inquiètes pas ! (rires)
MI. Donc sur cet album, on peut entendre aussi bien Tanja de LULLACRY, Tony Kakko de SONATA ARTICA, que Kevin, le claviériste d'ADAGIO, soit de très belles participations! Peux-tu m'en dire un peu plus sur la manière dont se sont passé toutes ces collaborations ? De laquelle gardes-tu le meilleur souvenir ?
Olivier. En ce qui concerne Tony, j'ai toujours adoré SONATA ARCTICA, j'ai rencontré le groupe en 2003, sur la tournée "Winterheart's Guild" et j'ai sympathisé avec les membres du groupe. On a gardé le contact depuis tout ce temps, et c'est vrai que j'ai toujours rêvé de collaborer avec eux. En fait on a fait une démo il y a près d'un an, de 3 titres de cet album, dont la reprise, "When the Rain Begins to Fall" et "Wasted Time". Du coup, comme ce sont des morceaux qu'on a entendu et ré-entendu, on a eu le temps de les digérer un peu, il y a des passages où on entendait des trucs à modifier... Sur "Wasted Time", sur les passages où Tony chante actuellement, on avait quelque chose en tête, on s'est dit "tiens, je verrais bien untel chanter". Jusqu'au moment où on s'est dit, on ne va pas se contenter de le penser, pourquoi ne pas le faire? Donc, on voyait bien Tony chanter, moi j'ai dit que j'étais en relation avec lui, alors pourquoi pas lui demander directement? On est allés jusqu'au bout, on l'a appelé, il avait l'air intéressé, on lui a envoyé le morceau. On l'a revu quand il est passé en France, et il a adoré le morceau, il nous a fait un truc super bien! On était vraiment contents de sa performance, donc moi je ne pouvais qu'être fier de cela, de cette collaboration.
Pour Tanya, on a fait une reprise de Jermaine Jackson, un tube disco des années 80. Sur l'original il y avait un duo, donc pour nous ce n'était pas très logique de n'avoir que Ben au chant, vu qu'il y a une logique de questions réponses, une voix masculine et une voix féminine, on s'est dit il faut faire un duo. Et comme il fallait une chanteuse, HEAVENLY ayant tourné avec LULLACRY, ils se sont dit, "ils sont à côté, pourquoi ne pas leur demander?".
En fait, il ne s'agit que de gens qui étaient plus ou moins déjà dans l'entourage du groupe. On ne s'est pas dit on va appeler untel pour faire ceci, il s'agit de gens avec lesquels on avait des contacts réguliers, et ils étaient vraiment abordables.
De même, le 3ème invité c'est Kevin d'ADAGIO. Déjà c'est un groupe français donc on est amenés à se rencontrer de temps en temps pour des soirées promo ou autre, et on voulait un solo claviériste. On voulait un truc vraiment progressif, assez technique au niveau du clavier, et c'est vrai qu'ADAGIO en France c'est exactement ça, c'est le créneau du prog en France. Il a accepté tout de suite et le contact est bien passé là aussi.
MI. Le style d'HEAVENLY a souvent été comparé à du GAMMA RAY et d'autres groupes germaniques jusque là. Cet album me fait personnellement également beaucoup penser à du GAMMA RAY ou à du HELLOWEEN - ce qui pour moi n'est absolument pas un défaut car c'est un style que j'adore - mais du coup, je voulais savoir ce que tu aurais à dire en ce qui concerne l'évolution musicale du groupe avec ce dernier album ?
Olivier. Le changement majeur, qui n'est pas un gros changement car on sent toujours la touche HEAVENLY, et peut-être aussi le côté GAMMA RAY / HELLOWEEN - Kai Hansen / Michael Kiske; le changement donc, c'est le côté plus Thrash et plus agressif. Sur les autres albums il y a un côté super gentillet parfois, on n'avait pas le côté vraiment pêchu, et là avec des morceaux comme "The Dark Memories" et "Virus", c'est vraiment rentre-dedans, c'est le côté évolution du groupe. C'est pareil dans le speed mélodique, on a tendance à toujours avoir des doubles grosses caisses en continu, on a voulu changer un peu cela. Enfin, on n'a pas vraiment voulu, on ne s'est pas dit "tiens si on faisait une rupture avec les autres albums, si on faisait quelque chose de nouveau?". On a fait l'album, et en constat on a vu qu'il y avait moins de titres pour les adeptes de la grosse caisse, mais il y a quand même des morceaux comme "The Power and Fury" ou "Liberty" où c'est vraiment du pur speed mélodique. On a vraiment une ligne mélodique, très mélodieuse avec une double grosse caisse, des tempos ultra-rapides. Mais sinon pour le reste il y a vraiment des trucs basés un peu plus sur des gros sons de guitare avec un côté plus Thrash.
MI. En ce qui concerne la reprise du morceau de Jermaine Jackson, c'est assez original et surprenant de trouver la reprise d'un morceau disco sur un album Metal! D'où est venue cette idée ?
Olivier. En fait c'est presque parti d'une boutade, limite on est tous ensemble, on écoute la radio, on met le morceau et il y en a un qui dit "j'aime bien ce morceau-là" et l'autre dit "moi aussi, moi aussi" et on s'est dit pourquoi pas? On s'est mit à en parler, on s'est rendus compte qu'il y avait plein de versions de ce morceau, on l'a entendu plein de fois remixé en version dance, techno... On s'est dit pourquoi pas une version HEAVENLY avec des guitares saturées, une batterie un peu plus rapide, et on a poussé le fantasme jusqu'au bout! On a tous grandit dans les années 80, c'est des morceaux qu'on a tous entendu et ré-entendu, tu vas dans n'importe quelle discothèque, tu les entends encore. On n'est pas les seuls à avoir fait cela, je crois qu'ADAGIO a fait la reprise de "Fame", à peu près la même époque.
MI. Cela apporte aussi une petite touche originale et différente par rapport au reste de l'album...
Olivier. Oui et on voulait faire quelque chose d'osé, quitte à faire une reprise, autant faire quelque chose de nouveau! Si on fait une reprise d'HELLOWEEN, c'est moins intéressant, si tu veux écouter un morceau de Metal, tu prends le CD correspondant - quitte à faire une reprise autant faire quelque chose qui sorte un peu de notre domaine...
MI. Quelle fut ta contribution personnelle à cet album, musicalement ? Qu'est-ce que tu penses que ton arrivée à apporté au groupe ?
Olivier. C'est toujours Ben, depuis le début du groupe, qui est l'acteur principal. C'est lui qui écrit les grandes lignes, qui note tout ce qu'il a en tête et chaque musicien ensuite s'adapte, réarrange ses parties. Là ça s'est passé de la même manière. Ben a écrit comme il pouvait ses démos, il nous proposait des trucs... Il nous apporte un produit qui n'est pas finit du tout, mais il y a les grandes lignes directrices, et à nous ensuite de nous greffer, de dire "ça j'aime bien, ça j'aime moins, ça, je le verrais plus comme ça...".
On réadapte vraiment, Ben est très ouvert, ce n'est pas le tyran dont tout le monde parle! Il est super ouvert à la critique, le dialogue est très bon entre chaque membre du groupe. Pour ma part, donc, c'était l'interprétation, on a modifié quelques trucs, des parties même, j'ai écrit des intros, Charlie aussi, à la batterie Thomas c'est pareil. On joue vraiment nos parties, on a une ligne directrice et on joue dessus, et puis tous les solos de guitare, c'est de notre patte.
MI. Après "Dust to Dust" qui parlait d'un homme devenu vampire, est-ce que ce nouvel album est aussi un concept album ?
Olivier. Non, Ben quand il a écrit "Dust to Dust", il savait que c'était UN album concept. Il ne voulait pas rentrer dans une logique où à chaque fois que l'on fait un album, il y a une histoire. Ce n'est pas évident à écrire, il y a une ligne directrice, il faut que ça se suive, que la musique colle au texte... Là c'est vraiment un album où il y a 9 titres, et c'est 9 titres distincts, tu peux commencer l'album par n'importe quel titre... il y a une couleur, et encore c'est assez diversifié, il y a "Dark Memories" qui est plutôt sombre, "Virus" aussi, et "Liberty" et "The Prince of the World" qui est quand même assez calme et positif, "happy metal".
MI. Est-ce qu'il y a alors un thème principal qui se dégage de l'album ? Ou sinon quel serait pour toi le thème le plus important, le morceau le plus représentatif de l'album ?
Olivier. Pour moi le morceau qui me correspond le plus, le plus représentatif, le plus significatif et qui me parle le plus, c'est "Virus". Car pour nous cela a vraiment un sens, on l'appelle "Virus" comme le nom de l'album car on a eu que des problèmes! Du tout début du studio où on a choppé un virus informatique, et qu'on a trainé jusqu'à la fin de l'album, cela nous a causé pas mal de soucis, on a cramé un disque dur, il a fallu recommencer pas mal de choses, on a vraiment eu beaucoup de problèmes qui nous ont freiné... Quand il a fallu trouver un nom pour l'album, on s'est dit que le nom "Virus" était parfait!
MI. Mais le morceau "Virus" parle spécifiquement de virus informatique ou est-ce au sens large ?
Olivier. C'est l'histoire d'un virus de manière générale en fait. Un virus qui est là pour détruire, pour pas être gentil, mais c'est l'histoire vu du point de vue du virus lui-même en fait. Y'a pas mal de titres qui me plaisent, Virus marque pas mal même si à la première écoute ce n'est pas celui qui accroche le plus, mais pour moi c'est le plus significatif.
MI. Tu penses que c'est lequel, le titre qui accroche le plus à la première écoute ?
Olivier. "Spill Blood on Fire". C'est pour cela que nous avons fait un clip dessus.
MI. De quoi parle cette chanson ?
Olivier. C'est un côté constat qui est fait sur aujourd'hui, regarder où en est l'Homme, qu'est-ce qu'il a fait du monde, il y a des guerres, de la misère partout, il n'y a plus qu'à se retourner et à faire le constat de ce qui se passe.
MI. Quel est pour toi le morceau le plus aboutit musicalement ?
Olivier. "Virus" également. C'est le plus complet. Il commence sur un passage assez Thrash, il y a des moments beaucoup plus mélodiques, un passage aussi qui est un petit clin d'oeil à QUEEN à la fin - un gros clin d'oeil même - et ce n'est pas forcément le plus compliqué à jouer, mais il y a plein de passages différents: des passages lourds à la PANTERA, des chœurs assez amples et larges qui sont assez prenants, des grosses mélodies... Le morceau commence, on a l'impression que c'est vraiment un truc agressif à mort, et quand le refrain arrive, ça retombe...
MI. J'ai vu qu'il y aura 2 chansons bonus pour l'album au Japon... pourquoi toujours des morceaux bonus pour eux ?
Olivier. Pourquoi les japonais ont toujours de la chance... pour une raison, en fait au Japon c'est contractuel, pour travailler avec les maisons de disques japonaises. En plus l'album coûte plus cher là-bas, et pour justifier cela, il faut au minimum – vraiment minimum - un titre bonus sur le contrat, et une exclusivité sur la sortie - ça peut être 2 semaines ou plus - c'est pour cela qu'on voit tous les albums sortent au Japon d'abord et après les voit sortir chez nous. Et c'est pour cela aussi qu'il y a des titres bonus.
Pour nous cela ne pose aucun problème, car si on a fait "Virus", c'est quand même grâce à notre label japonais, car le groupe après le split a changé de label, il n'y avait plus de deal directement avec des maisons de disques, et Avalon Marquee a vraiment beaucoup misé sur HEAVENLY. On a envoyé une démo là-bas, et ils y ont cru, c'est eux qui ont financé l'album. Donc pour nous cela ne pose aucun problème de leur donner des titres bonus, et ils ne nous ont pas demandé 2 titres, ils nous ont dit qu'il leur fallait un titre bonus seulement, mais nous en avions deux. Pour la sortie anticipée là-bas, c'est le même principe.
MI. Mais pourra-t-on quand même plus tard les trouver en France, est-ce que ces morceaux sortiront en single ou faudra-t-il acheter l'album japonais en import ?
Olivier. Peut-être, je ne sais pas, nous n'en avons pas parlé pour l'instant. Je ne sais pas si c'est possible au niveau contractuel.
MI. Mais la France c'est quand même votre pays d'origine !
Olivier. Il faudrait qu'on fasse un morceau bonus français alors !
MI. Oui, pourquoi pas ?
Olivier. Eh bien voilà alors, pour le prochain album! On ne sait pas peut-être qu'il y aura des trucs qui sortiront sur des singles, des titres démos... Par exemple on a une démo de "Wasted Time" sans Tony Kakko dessus, avec une intro différente, pourquoi pas, en faire un bonus track français...
MI. Vous n'avez jamais sorti de morceau chanté en français, pourquoi? L'anglais se prête peut-être plus au metal, mais ça pourrait être intéressant pour un morceau...
Olivier. On ne s'est jamais vraiment posé la question, Ben n'en a jamais parlé... Pourquoi pas, cela peut être une idée... C'est vrai qu'on nous l'a souvent demandé, ça a été pas mal réclamé par les français. Les français le veulent, on y songera, on est à l'écoute de tout cela. Mais il faut que cela vienne naturellement.
MI. Cela pourrait être l'occasion de faire un bonus track spécialement pour la France justement !
Olivier. Oui, mais il ne faut pas non plus qu'on se dise qu'il faut absolument un titre en français, on verra aussi comment ça vient. Si à un moment vraiment un titre en français arrive, voilà. C'est comme pour les balades, on nous a demandé est-ce qu'il y aura des balades, mais quand tu écris la musique, tu ne te dis pas "tiens il faut que j'écrives une balade", parce que là tu travailles sur commande et ce n'est plus pareil. Tout dépend de notre inspiration du moment.
MI. Ce qui est marrant sur Liberty quand j'écoute le morceau j'ai l'impression que Ben dit "liberté" et non "liberty"... C'est peut-être un signe, inconsciemment, il a envie de chanter en français ! (rires)
Olivier. Oui c'est un bon début ! Si tu l'écoutes encore, tu entendras peut-être toute la fin en français ! (rires) On a chanté en japonais donc... sur un des bonus track, il y a "Spill Blood on Fire" chanté en japonais. Bon c'est un peu n'importe quoi... mais c'est pas mal.
MI. Je ne pense pas que je comprendrais en tous cas !
Olivier. Non, ça fait un peu Dragon Ball Z mais c'est marrant!
MI. Sinon, avez-vous une tournée de prévue prochainement ?
Olivier. En France, oui, on est en train de planifier cela, ça devrait commencer en février ou mars 2007. On fera sûrement, même très probablement une tournée, on sera peut-être en tête d'affiche, on verra en fonction de l'album.
MI. Et avez-vous prévu d'aller faire une tournée au Japon ?
Olivier. L'album est sorti le 21 septembre 2006 au Japon, et dès la fin de la première semaine d'exploitation on entrait dans le top 300, dans les charts. Je crois qu'après la 2ème semaine on était 105èmes... après je n'ai pas les derniers chiffres, mais pourquoi pas oui, si l'album continue de marcher là-bas ce sera envisagé oui. Ce serait super!
MI. Est-ce qu'il y a un groupe en particulier avec lequel tu rêves de jouer ?
Olivier. Moi personnellement, j'aimerais bien tourner avec ANGRA, je suis un grand fan depuis le début, ça s'entend d'ailleurs... Je suis fan d'ANGRA donc, et ça me ferait vraiment plaisir de tourner avec eux.
MI. Ca ferait une belle affiche ! Quel est le morceau du dernier album que tu as le plus hâte de jouer sur scène ?
Olivier. "Spill Blood on Fire". Enfin là je vais te dire presque tous les titres en fait! "Virus", "Liberty". Voilà pour en donner 3 seulement.
MI. Quel est ton meilleur souvenir avec le groupe ?
Olivier. Quand on a reçu le layout, la pochette et l'album définitifs, car c'était quand même l'aboutissement de près de 2 ans de boulot, et on est vraiment contents du résultat.
MI. Il vous a fallu 2 ans pour faire cet album ?
Olivier. Pas 2 ans de composition, mais après le split et l'intégration des nouveaux membres, on a dès le départ commencé à travailler dessus. L'enregistrement a été un peu long, ça fait près de 2 ans de travail...
MI. Un petit mot de conclusion ?
Olivier. J'espère que l'album plaira à tout le monde autant qu'à nous, on espère rencontrer plein de monde en tournée, probablement février ou mars 2007.
Ajouté : Mardi 05 Décembre 2006 Intervieweur : Eowyn Lien en relation: Heavenly Website Hits: 23632
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