PIG DESTROYER (usa) - Phantom Limb (2007)
Label : Relapse Records / Pias
Sortie du Scud : 18 juin 2007
Pays : USA
Genre : Death Grind Porcin
Type : Album
Playtime : 15 Titres - 39 Mins
Quatrième album pour les flingués notoires de PIG DESTROYER, et force est de constater que la formule marche de mieux en mieux ! Phantom Limb n’est rien d’autre qu’une symphonie ininterrompue de 39 minutes à la gloire du gras, du bordel, du gros qui tâche, et c’est tant mieux ! Dans une époque dominée par les plans marketing, il est bon de constater que certains se foutent des lignes de carrière et continuent leur bonhomme de chemin sans se soucier des modes, us et autres coutumes.
La coutume pour PIG DESTROYER c’est de tout écraser sur leur passage, et cette fois encore, il y aura peu de survivants. Impossible de mettre en avant tel ou tel titre puisqu’ils sont tous indispensables. Le Death fortement teinté de Grind qui a fait leur légende s’est encore affiné, et passe maintenant pour une référence absolue dans le genre.
On pourrait si on osait, avancer l’hypothèse que Phantom Limb est le Reign In Blood de l’extrême underground, tant si peu de groupes arrivent à la hauteur des Virginiens. Imaginez vous enfermés dans une boucherie de 20 mètres carrés, avec trois tarés déchiquetant des tonnes de gorets à la machette, tout en hurlant leur haine de la société, et vous toucherez du doigt la quintessence essentielle de cet album.
En 1977, les PINK FLOYD sortaient leur album majeur, Animals, qui dénonçait les travers d’une société hiérarchisée au travers d’un discours profondément misanthrope.
Et bien PIG DESTROYER fait la même chose, en plus lapidaire, mais surtout en plus bruyant.
Lâchez vous une bonne fois pour toutes, d’autant plus qu’il n’y a pas de scrupule à avoir, car en plus, les gars sont des musiciens solides. Un bon coup de tronche à la femme de ménage, un pack de binouzes, trois douzaines de potes, et vous refaites la trame du tapis avec force régurgitation du chili pourri avalé dans un vieux boui-boui.
Certes, ça schlingue, mais on s’en branle.
Comme disait Karadoc dans Kaamelott : « Le gras, c’est la vie ! »
Ajouté : Mardi 18 Septembre 2007 Chroniqueur : Mortne2001 Score : Lien en relation: Pig Destroyer Website Hits: 13911
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