Combien de groupes de Death Metal viennent de Suède ? Impossible à dire… NOMINON est l’un d’entre eux, et vient plus particulièrement de Jönköping. Dire que les membres de NOMINON sont des petits nouveaux arrivant sur la scène Death serait se tromper : en effet le groupe existe depuis 1993 et a déjà sorti pas mal d’enregistrements sous forme de Split, de EP mais également son premier opus Diabolical Bloodshed (1999) avec comme batteur un certain Emil Dragutinovic (THE LEGION) qui se fera connaître en devenant également le batteur de MARDUK.
Bien qu’il existe beaucoup d’enregistrement, Terra Necrosis est le troisième véritable album de NOMINON. Ce skeud sort quelques mois après la compilation Remnants Of a Diabolical Histrory qui proposait des enregistrements rares ou inédits du groupe.
Après un premier morceau timide, NOMINON explose tout sur son passage avec le monstrueux « Arcanum » : d’une violence et d’une vitesse rarement égalée (quel batteur !!!), ce titre mérite la couronne suprême du morceau Death de l’année. Il est suivi de très près par « Ebola », un brin plus rapide et mélodieux mais terriblement efficace. C’est une certitude, NOMINON a passé un cap. Le groupe a un goût pour les morceaux efficace, d’une brutalité sans aucune retenue que ce soit sur les titres très rapide ou pendant les morceaux plus mid-tempos comme « Black Chapel » ou le rockissime « Tabula Rasa ».
Si Terra Necrosis ne parvient pas à faire monter le groupe d’un voire deux paliers supplémentaires au sein de la scène Death, cela n’est à plus rien y comprendre. Le groupe a puisé dans ses racines suédoises pour accoucher d’un petit monstre de haine et de violence. Sans aucun compromis, cet album est d’une efficacité totale : les cinq gaillards ne sont pas là pour faire de la figuration et enchaînent les titres sans aucune pitié.
Doté d’une production infaillible, d’une pochette somptueuse dans la tradition Death, Terra Necrosis possède tous les ingrédients pour être un postulant au podium des albums Death de l’année ! Quelle baffe !!!