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SOLACE OF REQUIEM arrive des Etats-Unis, plus précisément de Virginia Beach en Virginie où il existe depuis 1993. Le premier album du groupe, sobrement intitulé Solace Of Requiem est seulement sorti presque 10 ans après ses débuts, en 2004 sous forme d’une auto production puis il a été réédité sur le label allemand Ruptured Silence Records l’année suivante. Il faut dire que le combo devient particulièrement actif, car Utopia Reborn, le second enregistrement du groupe vient également de sortir sur le même label.
Musicalement Utopia Reborn est une dissection en profondeur du Death US : à la fois brutale et technique. Toutes les références de la scène Death américaine pourraient être citées… MORBID ANGEL, CANNIBAL CORPSE, IMMOLATION, INCANTATION… mais curieusement le groupe arrive à faire du neuf dans du vieux ! Je m’explique, les trois membres de SOLACE OF REQUIEM sont loin d'être des manchots et je trouve qu’ils maîtrisent bien leur sujet en proposant des titres aux influences reconnaissables, mais avec une pêche et un regard très moderne, tout en jouant un Death assez classique. Quelques similitudes sont à rapprocher d’un groupe comme HATEBREED pour le chant et certaines structures de morceaux.
La grande tradition du Death Metal américain est quand même largement respectée, des titres comme « Language Of The Gods » ou « Beyond Grace » le prouve dès la première écoute. Il y a même Brett Hoffmann (MALEVOLENT CREATION) qui vient pousser la chansonnette sur l’album.
Ce qui est certain, pour cet album SOLACE OF REQUIEM s’est offert une production et un mixage très honnête, exit le mixe compact, étouffé et très old-school du précédent opus. Celle-ci offre le son qu’il faut pour les rythmiques en béton et les soli assez inspirés de Chris Young (Guitare). La quatre corde de Jeff Sumrell, (également chanteur du groupe), apporte un feeling intéressant sur chaque titre. Il faut noter aussi que les parties de batteries de Joe Walmer, le nouveau batteur, sont assez techniques, alternant les tempos rapides et d’autres un peu plus lent.
Au final on obtient un album plutôt bon, Utopia Reborn surclasse sans aucun problème la précédente livraison de SOLACE OF REQUIEM. Parfois certains morceaux peuvent être un peu redondants (« To Suffer Mortality ») mais cet album est globalement agréable. (Warloghe - 7/10)

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Nouvel arrivant sur la scène Death Metal mondiale, SOLACE OF REQUIEM est un combo natif de Virginie sur la côte Est des Etats-Unis composé de Jeff Sumrell (voix et basse), Joe Walmer à la batterie et de Chris Young aux guitares. Celui-ci est le guitariste crédité sur le CD puisque entre-temps celui-ci a été troqué par Jesse Bartlett du groupe PENETRATION, l’ex leader Chris Young ayant depuis pris la poudre d’escampette pour s’aventurer sur d’autres projets peut-être plus concluants que celui ici présent.
Ces Américains produisent avec Utopia Reborn leur premier album studio édité chez le label Allemand Ruptured Silence Rec. SOLACE OF REQUIEM exécute ainsi un Death Metal old-school et traditionnel lorgnant du coté des écoles Suédoises. De ce fait, à la façon des formations du début du Death Suédois (AT THE GATES, GRAVE, UNLEASHED) une vraie technicité et certains plans Jazzy se perçoivent sur cette galette de neuf titres longue de quarante cinq minutes.
Etant exposé comme le groupe de Metal le plus violent et agressif de l’Etat de Virginie et peut-être bien du monde (avec la carrière et les succès qui les attend, on ne sait jamais !), il n’y a bien qu’au fin fond de la Virginie et du côté de Richmond que les morceaux de SOLACE OF REQUIEM doivent faire sautiller et émoustiller les adolescents ou effrayer les mères puritaines en horreur devant ces suppôts de Satan qui leur rappelle le démoniaque MARILYN MANSON. Plus sérieusement, avant de partir à la conquête de l’univers, SOLACE OF REQUIEM et leur label devraient déjà revoir leur pâle copie car pour ce qui est du rendu musical, de l’artwork, de la production etc… on n’aura pas grand chose à se mettre sous la dent. Ils nous rappellent le groupe BABYLON ZOO et son célèbre tube « Space Man », avec à sa tête un sacré mégalomane arrogant qui croyait faire une nouvelle révolution musicale. D’un pathétique.
Et le plus drôle dans tout çà est que la bande à Jeff Sumrell semble se diriger inexorablement dans les profondeurs abyssales de l’oubli. Utopia Reborn regorge de compositions qui ne décollent pas, les riffs et les rythmiques manquent cruellement de punch et d’instinct brutal, alors que la batterie sonne comme une casserole affublée d’une poubelle ! Si le trio croit qu’il va nous consoler avec son requiem insipide et atrabilaire à en mourir, ce n’est sûrement pas gagné. Si on n’est pas vraiment emballé par le propos de SOLACE OF REQUIEM, on éprouve le sentiment qu’eux-mêmes sont désespérés de jouer de leurs instruments. Les morceaux ressemblent à une véritable cacophonie ambulante, pas de ligne directrice, un ensemble vraiment très moyen, où même les albums les plus faiblards de DEICIDE tiennent la comparaison à cette galette. Et que dire du guest vocal insignifiant de Brett Hoffmann (MALEVOLENT CREATION) qui ne viendra pas en plus tel un messie sauver les apparences.
Accordons leur quand même le crédit d’avoir proposé des lignes de basse constructives ainsi qu’un package bien arrangé. Dommage que le fond ne soit pas si soigné que la forme.
SOLACE OF REQUIEM nous offre en plus un clip dont la pauvreté du scénario et le grotesque devraient en faire glousser plus d’un. Certaines démos de groupes obscures inconnus au bataillon tout droit sorti de Malte ou des Iles Falklands proposent des produits bien mieux finis et enclins au professionnalisme. Comme quoi le manque de moyen n’explique pas tout ! Un peu plus d’humilité et de modestie et surtout une grosse dose de travail ne leur feront pas de mal. (Loki - 3/10)