Mais qui se cache derrière ce nom énigmatique de SARGATANAS REIGN ? Pour la petite présentation biographique, SARGATANAS REIGN est un groupe Suédois formé en 1997. Au vu de la pochete de leur second album Bloodwork Techniques Of Torture, on est loin de penser qu’il s’agit d’un combo pratiquant un Death Metal moderne aux compositions élaborées et techniquement interprétées de manière ultra carrée.
Rien à reprocher à l’interprétation qui elle est impeccable, tout juste pourrions nous nous plaindre du son de la caisse claire qui sonne trop clair (!!) justement ou d’un son de guitare un peu trop gentillet et trop stérile! Cependant, ce ne sont que des considérations techniques de comptoir, celles-ci ne mettant en cause ni la qualité ni la prestation des musiciens Septentrionaux.
Mais, car il y a un mais, que dire de plus sur ces huit morceaux, où il ne se passe strictement rien et dont au final, on ne se rappellera pas…
Pourtant, SARGATANAS REIGN excelle dans l’art d’incorporer des éléments Jazzy, Heavy ou Prog’ de manière fort appropriée dans ses compositions et d’accoucher d’arrangements forts bien construits…Mais, que se passe-t-il ?
Le problème est d’enfourner leurs huit morceaux, mission qui s’avère être une tache aussi indigeste qu’aride. Et ce en dépit d’une durée standard, l’album ne dépassant pas les quarante minutes.
SARGATANAS REIGN livre ici un second album de Death moderne, technique et subtil, j’en conviens, mais avec des morceaux exécutés en pilotage automatique, où l’on baille aux corneilles du début à la fin !
En tout cas leurs techniques de torture sont efficaces, elles auront en tout état de cause bien fonctionné avec moi…