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MINDLESS SELF INDULGENCE (usa) - Pink 1990-1997 (2015)






Label : Metropolis Records
Sortie du Scud : 18 septembre 2015
Pays : Etats-Unis
Genre : Electro Indus EBM
Type : Album
Playtime : 19 Titres - 55 Mins





"Avant d'être Rebel, avant les Frankenstein Girls, et même avant que ça ne soit Tight, tout était... Pink! La préquelle d'entre toutes... L'album a été écrit par un Little Jimmy Urine dans sa vingtaine et produit par un Little Jimmy Urine dans sa quarantaine. C'est la pièce manquante dans la conception de MSI, qui va bien faire chier des millions d'abrutis. Les chansons ne sont pas classées par ordre chronologique, parce que je ne sais pas ce que veut dire "chronologique". C'est Jimmy qui a décidé selon ses goûts personnels, et il a mis en premier ce qu'il préfère. Et aujourd'hui, ce putain d'album perdu que vous avez tant réclamé, est devenu une réalité que vous allez regretter".

Oui l'intro est genre maousse, mais elle me plaît. Mais Jimmy Urine me plaît que voulez-vous. Ce mec est un barge, qui s'est réveillé à la fin des 80's en décidant de composer la musique qu'il voulait entendre. Entre 87 et 96, il a empilé les morceaux, les remisant dans son placard, avant de décider de former un vrai groupe, épaulé en cela par les fidèles (depuis le début de l'aventure, 1997), Steve, Righ? (guitare, choeurs), Kitty (batterie) et Markus Euringer (basse).

Ce dernier s'est barré, a été remplacé par Vanessa Y.T, et puis elle aussi est allé voir ailleurs, cédant sa place de façon permanente depuis 2001 à Lyn-Z. C'est bien joli tout ça, mais faisons comme si vous ne connaissiez pas MINDLESS SELF INDULGENCE (ce qui prouve au passage que vous êtes de sales ignorants sans goût). Musicalement, tout ça est très bizarre. Si le cerveau à l'urine instigateur du projet aime y voir de l'Industrial Jungle Pussy Punk, c'est par amour d'une formule qu'il a déclinée sous toutes ses positions les plus lubriques.
Mais plus prosaïquement, imaginez un crossover entre le late DEPECHE MODE, le early NINE INCH NAILS, les ATARI TEENAGE RIOT, THE PRODIGY à priori, avec une grosse pipe à eau de la scène Waxtrax ! pour rendre le tout encore plus dansant.

Dansant certes, mais sur des barbelés. Tout ça est bien sur très groovy, et je vous laisserai vous pencher (mais pas trop, surtout si Jimmy est derrière votre derrière) sur la discographie du groupe, mais à quelle sauce cet album inédit va il vous les bouffer ?
Pas de surprises, le style est là, et bien là. Electro évidemment, Indus pour la forme et la violence, dansant comme un derviche sur un pont, mais aussi drôle, et parfois, "emprunté".
Emprunté, parce le lascar ne se gêne pas pour piquer quelques oeuvres originales et les déformer à son miroir (ce qu'il fait toujours avec brio, dois je rappeler ses appropriations biscornues et grotesques de Notorious BIG ou Method Man?). Le "Girls On Film" des sémillants et brushingproof DURAN DURAN est saccagé dans les grandes lignes et pue le stupre à dix strings à la ronde, quant au "Personal Jesus" des DM, il se retrouve expurgé de son essence Blues cadavérique pour devenir une bête de dancefloor aussi léger que stupide. Et cavalant en plus sur un tempo très MTV 80's.

Alors Pink. Est ce un peu l'écho gay friendly du légendaire Black album de PRINCE ? Le truc resté dans les tiroirs et qui aurait du y rester ? Ou s'échapper sous forme de bootleg discret, comme il fut lancé sur le marché il y a quelques années ?
Non, point s'en faut, et il s'avère même une sacrée réussite qui vient compléter avec brio le reste de la production de MSI.
Il est assemblage de chansons courtes ("Darling Young Boys" que justement Prince et Duran Duran auraient pu composer en tandem, genre en 1985), de moments langoureux plus développés ("Bed Of Roses" aussi Pop dans la racine que SKINNY PUPPY dans la floraison), parfois franchement Noisy mais indispensable ("Device", intermède bruitiste qui finit quand même par se transformer en Pop Electro abrasive), de temps à autres décalé ("STR82HE11", partouze sonore entre les REVOLTING COKS et KMFDM), mais toujours ludique, excitant, et disons le même, franchement bandant.

Pour le décor, prévoyez deux ou trois demoiselles Cyber qui se déhanchent dans des cages individuelles, une bonne dose d'absinthe diluée à la vodka et au Dr Pepper, pas mal de néons fluo, et surtout, une maison un peu ravagée aux murs décrépis.
Car ça risque d'être sale, mais vous aimerez ça. Toutes les composantes sont là, et peu importe que le MC ait trié les morceaux par affinités, puisque tous sont bons, excellents, et finalement jouissifs.
Pas vraiment de préférence personnelle, mis à part l'éjection instantanée de la clôture "Angry Boy", qui n'a rien à voir avec de la musique, même si "Slim" et ses arrangements électroniques bizarres m'ont rappelé au bon souvenir des Korg et autres machines purement 80's, ou que "Out Of My Minds" a réveillé ma conscience Waxtrax du bout de son clavier sépulcral.

Sortir un album d'inédit soit disant "légendaire" est toujours une opération risquée. Surtout après tant d'années de carrière, et un palmarès bien fourni.
Mais on reconnaît là la morgue de Little Jimmy Urine qui a toujours eu le sens du spectacle, et qui sait rester honnête, même s'il reluque votre copine du coin d'un oeil torve. Pink peut être vu comme un prologue à peine pubère, une parenthèse pas si enchantée que ça, un résumé assez exhaustif des premières années d'un artiste hors normes, ou comme... un très bon album d'Electro/EBM aux touches Indus, qui fait sourire, danser, qui crispe, et fait rêver.

Mais je crois que là, je vous ai tout dit. Si l'univers de MINDLESS SELF INDULGENCE vous est familier, vous allez avoir un crise de priapisme/une descente de cyprine. Sinon, laissez vous séduire par ces sonorités typiquement 90's, ça en vaut la peine.
On peut danser ET headbanger en même temps non ?



Ajouté :  Dimanche 12 Juin 2016
Chroniqueur :  Mortne2001
Score :
Lien en relation:  Mindless Self Indulgence Website
Hits: 4736
  
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