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BON JOVI (usa) - Burning Bridges (2015)






Label : Mercury Records
Sortie du Scud : 21 août 2015
Pays : Etats-Unis
Genre : Classic Rock
Type : Album
Playtime : 10 Titres - 40 Mins





On se sent vieux parfois, lorsque certains albums sortent et qu'on appréhende vraiment le temps qui passe. On se souvient qu'il y a presque trente ans, on découvrait le troisième LP d'un jeune groupe qui n'allait pas tarder à exploser, et devenir énorme... A cette époque, leurs morceaux étaient matraqués en boucle sur les FM branchées, leurs clips tournaient en heavy rotation sur MTV... Mais depuis, ces mêmes jeunes adultes à l'appétit démesuré sont devenus des quinquagénaires à la vie plus rangée, et leurs chansons ne s'entendent plus guère que sur les classic radios, ou pendant des 80's specials... Et nous aussi avons vieilli, mais cette jeunesse, nous nous en souvenons régulièrement avec émotion, en écoutant ces vinyles craquant et les serrant contre nous...
Aujourd'hui, nostalgie oblige, je retrouve un de ces moments privilégié, et un groupe que je n'ai jamais lâché depuis 1986, qui revient en 2015 avec un album en demie teinte, aux couleurs un peu passées, et au goût un peu amer...

Depuis Slippery When Wet, la suite plus New Jerseyenne, et la contemporary adult music à peine teintée de Hard Rock des années 2000, les choses ont bien changé pour BON JOVI. Nous savons depuis longtemps que nous n'aurons plus jamais droit à une démarquage de "Living On A Prayer", les permanentes et les jeunes filles en délire sont rangées dans le placard de la mémoire, Alec est parti depuis longtemps, et Richie en a fait de même il y a deux ans.
Que reste il alors...
Ce Burning Bridges, dont le beau leader dit lui même sur le site français du groupe qu'il n'est "qu'un album pour les fans. Il est constitué de chansons non achevées, de certaines mises de côté pendant l'enregistrement de Crush et d'autres disques plus récents, avec une ou deux nouveautés, dont le single que nous avons sorti, "We Don't Run"".
Il est donc difficile d'en parler comme d'un nouvel album, stricto sensu, puisqu'il ne représente pas vraiment le BON JOVI actuel, ni son nouveau line-up. Fait-il pour autant le voir comme une obligation contractuelle pour se débarrasser plus vite du contrat avec Mercury, label avec lequel le groupe semble avoir des relations de plus en plus tendues ? C'est possible. Mais on peut aussi le concevoir comme une pause, avant d'entamer la suite, de tout arrêter après la tournée qui en découlera, ou comme un regard en arrière sur presque trente cinq ans de carrière. Mais aussi, et c'est le plus important, comme un assemblage de chansons qui finalement, font partie des meilleures écrites par le groupe, ce qui n'est pas le moindre des paradoxes.

Jon, Tico, David. Le trio survivant des années fastes a privilégié l'émotion, et Dieu sait si les liens qui les unissent sont forts et propices à des moments de nostalgie comme Burning Bridges. Quels sont donc ces ponts qui vont brûler pour empêcher tout retour en arrière ? Oublier le Hard Rock un instant, oublier les stades, les groupies en folie, les charts qui s'affolaient de singles explosifs ? Seuls eux le savent...
Ce que je sais en revanche, c'est que bien que constitué de restes réchauffés, d'inédits de second choix et de nouveaux titres en sous nombre, Burning Bridges est sans doute ce que BON JOVI à sorti de plus sincère, de plus aventureux, et de plus profond depuis des années...

De Hard Rock, il n'est plus question. Parfois, même le Rock le plus élémentaire est aux abonnées absents. On est parfois plus proche de la Pop un peu sombre, comme le démontre ce bancal et sinueux "Who Would You Die For", à la mélodie hivernale et aux percussions tribales. Il y a beaucoup d'acoustique, la tonalité générale est calme et sereine, mais aussi un peu tendancieuse, comme si le trio ne jouait pas vraiment cartes sur table, ou qu'ils n'étaient pas surs de leurs motivations.

Même les propositions les plus énergiques semblent empruntent d'une dualité qui parait prendre la tangente. Ainsi, le single "We Don't Run" est animé d'une belle sous couche Heavy, mais ses choeurs, sa rythmique pourtant lourde, sa mélodie rappelant étrangement certains morceaux de DARE jouent avec la franchise et partent dans des directions de biais. Un peu comme si le groupe voulait définitivement tourner la page... Il semble que le trio soit beaucoup plus à l'aise dans un créneau middle of the road, comme le prouve le lumineux "Saturday Night Gave Me Sunday Morning" (décidemment, le samedi soir inspire beaucoup le beau Jon...), qui se chante en leur compagnie, et dont le refrain fait partie des plus belles réalisations du groupe. "I'm Your Man" fait aussi partie de ces tubes presque Pop Rock qui s'incrustent dans les neurones, et évoque une fois de plus le Boss, Mellencamp, Petty et la longue lignée des songwriters US de légende. Mais l'intimisme est décidemment ce qui sied le mieux au BJ du vingt et unième siècle, et Burning Bridges ne vous lèse pas sur la question.

De l'éthéré "Blind Love", avec Jon et David en duo piano/chant, comme dans leur prime jeunesse, à la superbe ballade automnale "Fingerprints", dominée par une acoustique épurée à peine soulignée par la voix superbement calme de Jon, en passant par "We All Fall Down", plus puissante mais aux harmonies sublimes et au refrain emphatique, tout est fait pour privilégier l'émotion à fleur de peau, sans tomber dans la niaiserie, ni flatter la gent féminine par réflexe. Et ce choix de privilégier le doucereux et la carte du tendre est tellement assumé que l'album lui même débute par un "A Teardrop In The Sea" qui n'est pas franchement l'entame la plus radicale de l'histoire du groupe.
Soulignons pour l'amour de l'exhaustivité le très dansant "I'm Your Man", sautillant et euphorique, à la guitare carillonnante, et le final éponyme, à l'ambiance très pub du samedi soir (décidemment...), débordant de Folk festif, presque comme si les POGUES entamaient une chanson à boire avec Garth Brooks. C'est délicieux, humain, et on chante en choeur, la bière à la main, avec les potes juste à côté de son coeur...

La vie est étrange... On vieillit, c'est un fait, et donc notre perception des choses change... Et même si je porterai toujours en très haute estime Slippery et New Jersey, étrangement, je me sens directement concerné par cet album qui n'en est pas vraiment un, et qui se contente de résumer les choses d'une façon bizarre... Si ces morceaux ont été rejetés à l'époque, j'aimerais vraiment en connaître la raison, tant ils sont tous supérieurs à bien des titres officiels paru sur les Cds du groupe.

Quel paradoxe...
Avec Burning Bridges, BON JOVI sort son meilleur album depuis des lustres, alors qu'il ne devait à la base qu'offrir un peu de nouveauté aux fans impatients. Jon aurait-il des problèmes de discernement au moment d'établir le tracklisting définitif de ses oeuvres ? Sinon, comme expliquer que ces superbes chansons aient fini au tapis ?

Merci à lui en tout cas de les ressortir du placard, et merci d'être encore là en 2015, comme il l'était en 1986. Car même sans les bouclettes, même sans les grosses guitares, même sans Alec et Richie, il reste un des artistes les plus attachants et talentueux que la musique Américaine a connu.



Ajouté :  Dimanche 13 Décembre 2015
Chroniqueur :  Mortne2001
Score :
Lien en relation:  Bon Jovi Website
Hits: 5310
  
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