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OMNIUM GATHERUM (fi) - New World Shadows (2011)






Label : Lifeforce Records
Sortie du Scud : 4 février 2011
Pays : Finlande
Genre : Death Metal Mélodique
Type : Album
Playtime : 9 Titres - 51 Mins





J’abordais, sur une précédente chronique à propos du dernier album d’UNIVERSUM, la présence d’invités sur les albums ; est-ce toujours bénéfique ? Si ce n’est pas réellement le sujet ici, on peut à nouveau se questionner sur l’influence qu’ont les formations avec lesquelles un groupe réalise plusieurs dates de concerts sur la musique de ce dernier ? En effet, avec The Redshift, accumulant les contrastes et les atmosphères sans cesse changeantes, OMNIUM GATHERUM avait laissé les critiques mitigées. L’album était plus complexe qu’il n’y paraissait, mais ses consonances Rock immédiates ont permis aux Finlandais d’écumer des centaines de scènes et, notamment, de partir en tournée avec INSOMNIUM et SWALLOW THE SUN. Cet évènement est particulièrement intéressant puisque ce nouveau disque, New World Shadows, produit et mixé par la même équipe de professionnels qu’en 2008 (Teemu Aalto et Dan Swanö), propose une musique clairement évoluée, au sein de compositions riches et mélancoliques qui rappellent sans peine les deux groupes ci-dessus.
Une ambiance qui se dégage indubitablement de la pochette, à nouveau sublime, et dont l’harmonie des couleurs ne peut que charmer. Si sa cohésion avec l’album est si réussie, c’est parce qu’elle est signée par Olli Lappalainen, présent à mettre en images l’univers des Finlandais depuis leur première démo. La communion avec l’esprit du groupe s’en veut donc renforcée, et cela lui permet de proposer une œuvre aussi belle, en parfaite adéquation avec le contenu musical et les textes qui, bien que pas forcément exceptionnels, ni très complexes, prennent des tournures poétiques plaisantes.
Et c’est justement cet aspect qui transparaît désormais des compositions du groupe, et fait penser à leurs compatriotes. Les pistes apparaissent ainsi plus réfléchies et travaillées, s’éloignant du standard single des albums passés. D’ailleurs, la couleur est annoncée dès le titre d’introduction partageant, sur 9 minutes, un développement riche et envoûtant, trouvant son écho en clôture du disque avec un morceau d’une durée similaire et tout aussi captivant, quoiqu’un poil répétitif dans l’alternance des sections lourdes et celles planantes. Ainsi, New World Shadows se veut principalement épique, accordant une importance cruciale aux atmosphères, ce qui engendre des titres aux tempos lents, baignés d’une tonalité mélancolique incroyablement soignée, et d’incessants breaks et ponts ambiancés, évoluant le long de structures non linéaires et captivantes, d’où ressortent des touches Progressives. Inutile, donc, de rechercher des interprétations décapantes, écrasant les titres en quelques blasts, étant donné qu’OMNIUM GATHERUM a jugé la subtilité bien plus primordiale, même sur les titres les plus énergiques, comme « The Distance » qui se démarque de par des envolées de riffs mélodiques soutenus d’une batterie ayant juste ce qu’il faut de puissance. Par ailleurs, la similitude du riff de refrain avec « Just Signs » de Stuck Here On Snakes Way n’est pas un hasard, ni un manque d’inspiration de la part du compositeur Markus Vanhala puisque celui-ci a voulu ressusciter son idée originelle, avant qu’elle ne soit altérée pour l’album en question. A son exemple, d’autres idées, longtemps laissées de côté, ont ainsi mûri et été pareillement ravivées. Ce n’est pas seulement pour des raisons promotionnelles que le groupe lui-même en vient désormais à considérer ses œuvres précédentes comme du Metal d’adolescent, a contrario de celle-ci, jugée plus adulte. Ce disque est effectivement plus mature, laissant à ses compositions le temps de se développer intelligemment.
Pourtant, cette évolution dans leur écriture n’est, en réalité, pas spécialement due aux fréquentations des tournées du moment, mais plutôt au changement qu’a subi le line-up. Il y eu bien, en 2009, le remplacement du bassiste, Eerik Purdon, mais c’est surtout le départ, peu de temps avant l’enregistrement de New World Shadows, d’un des membres fondateurs du combo, Harri Pikka, pour des raisons mystérieuses, qui a impacté sur l’orientation prise par cet opus. Par conséquent, Markus Vanhala, le dernier pilier des débuts encore présent, s’est retrouvé en charge de l’ensemble des lignes de guitares. Une responsabilité considérable, mais l’homme a superbement mené ce travail, se remémorant ses désirs quant à la finalité du groupe lorsqu’il l’a fondé, et se laissant guider par ses émotions, pouvant, de ce fait, laisser prévaloir ses préférences pour les mélodies, souvent tempérées par le passé.
D’emblée, à l’écoute de cette galette, l’attention portée sur les nuances d’émotions suscitées par les cordes mélodiques émerveille. Que ce soit de fabuleux leads harmonisés s’installant comme figures de proue de textures riches et propices à la rêverie (« Everfields », « An Infinite Mind »), ou les riffs legato accrocheurs (« Soul Journeys »), tous s’ornent de cette tonalité magique et mélancolique si propre à la Finlande, offrant aux cordes une sensibilité accrue et distillant les sentiments avec brio. En outre, leurs jeux se font entraînants, évoluant constamment au fur et à mesure que le titre se dessine, conduisant l’auditeur dans un profond périple enchanteur qui se termine en apothéose de saveurs (« Ego »). Quant aux solos, ils ne sont clairement pas une priorité et ne sont pas abusivement mis en avant ; intégrés avec fluidité dans la continuité de l’humeur de la composition, leur exécution sans faille n’est pas à préciser (« The Distance »). La guitare rythmique bénéficie, elle aussi, d’une importance phare et d’un traitement sonore de qualité qui lui permet de ressortir convenablement aux côtés de la lead. Ses riffs hypnotiques sont considérablement approfondis grâce aux faveurs de la basse, créant des contrastes plombant dans les atmosphères. On trouve également une bonne présence d’acoustique électrique qui, évidemment, fait des apparitions seyantes sur les sections légères. Mais, pour se rendre compte du magistral talent de composition de Markus, il suffit d’écouter l’instrumentale « Watcher Of The Skies », un pur délice auditif jouant, tout d’abord, avec les apparitions successives des instruments rythmiques, temporisant calmement une nappe atmosphérique puis, après un court silence, l’arrivée d’un somptueux lead, épaulé du synthé, parcourt le morceau, parfois ponctué de riffs grondants. Une piste émouvante et poétique qui ne peut laisser insensible tant sa beauté est sincère.
Une surprise qui résulte en un passage touchant tient également de l’apparition du célèbre Dan Swanö en invité sur deux morceaux, signant du coup les seuls passages en chant clair de l’album. Sa prestation prend aux tripes essentiellement sur « New World Shadows », où ses vocaux mélodieux se posent sur une boucle de claviers moderne, ensuite repris de concert avec Jukka en un mariage réussi, se laissant même aller à des intonations Power bien senties. Son intervention sur « Deep Cold » est, néanmoins, moins envoûtante, malgré le support du piano, mais son apport de synthé Moog complémente les sonorités des cordes. « Ego » a aussi l’honneur de compter la présence d’un frontman de qualité à ses crédits, soit Niilo Sevänen (INSOMNIUM), en support sur le refrain, avant d’être rejoint par d’autres membres, densifiant davantage le passage. Pour revenir sur Jukka, il ne s’essaie plus au chant clair, mais pose quelques lignes diverses par endroits, à l’instar d’une similaire à la voix râpeuse d’Anders Fridén sur l’intro de « Jester Script Transfigured », des chuchotements éparses affectés et, sur la sublime « Soul Journeys », un pont à fleur de peau, en instrumentation minimale et aérienne, où son murmure éthérée introspectif se fait véritablement prenant. Autrement, l’album est affublé d’un growl consistant et pondéré, qui s’homogénéise avec la dimension atmosphérique des compositions et accroît la langueur ambiante de sa prestance, en dépit d’un timbre peu nuancé. Les riffs séduisants et quelques légères harmonies supplémentaires sur les refrains, qui eux n’apparaissent pas forcés et trop démarqués par rapport aux couplets, permettent à ses vocaux d’être tout de même absorbants. Une évolution appréciable dans la maîtrise et plus charismatique que sur le précédent disque.
De The Redshift, on se souvient aussi d’une basse à la présence imposante. Swanö sait clairement y faire pour rendre son importance à l’instrument qui, ici, ne cesse de se faire remarquer. Qu’il accompagne l’acoustique, s’inscrive dans les nappes du synthé, ou appuie des riffs véloces bien placés, Toni Mäki met son cœur à l’ouvrage pour résonner fièrement et solidement au sein des compositions, affichant de puissants et vibrants riffs dès que l’occasion se présente, à l’image du titre éponyme et de « Nova Flame ». C’est dans les dédales rythmiques de la tortueuse « An Infinite Mind », toute en alternances de structures, qu’elle atteint son paroxysme, s’illustrant comme unique élément d’un pont marquant.
Pour la batterie, un constat similaire s’impose ; le rendu net de chaque composant n’est que bénéfique au plaisir d’écoute et à l’immersion dans l’univers des Finlandais. Un détail appréciable vient de la grosse caisse, légèrement effacée face au reste de l’instrumentation pour conserver la communion atmosphérique entre les diverses lignes. Derrière les fûts, Jarmo Pikka ne s’épanche pas dans une brutalité aveugle, régulant sa limite à des envolées cadencées de double pédale, même s’il arrive qu’il déborde un peu en blast beats qui, au final, restent relativement discrets. Bien sûr, des titres tels que « The Distance », ou « Ego », nécessitent une activité plus percutante et énergique, qu’il se plaît à exécuter. En dehors de cela, on constate que la batterie assure plutôt un rôle de support puisque la réussite rythmique est garantie par l’ensemble des cordes qui façonnent et offrent leur vélocité aux titres. Les rythmes oscillant généralement entre low et mid tempos, cela permet aux atmosphères de s’installer, ainsi qu’aux claviers de déployer leur jeu.
Ces derniers sont un apport considérable et indispensable au charme de l’opus. En effet, densifiant les textures et s’occupant des extrémités de la majorité des titres, les nappes planantes parviennent à complètement enivrer l’auditeur, qui se laisse ensuite guider par les guitares. Aapo Koivisto reste principalement sur des plans aériens, qu’il utilise pour faire monter l’intensité de certains passages ou introduire des sections plus solides. On trouve quelques samples déguisés en imitations de cordes frottées (« Soul Journeys »), pour accroître l’impact du moment, d’autres plus modernes, comme les boucles aguicheuses de « New World Shadows », et enfin des partitions de piano. D’autres pistes disposent même d’orgue, grâce à Mikko Reinamo, un bon ami du groupe, mais la contribution n’a rien d’ambiances dantesques et reste plutôt anecdotique.
New World Shadows révèle une facette nouvelle des Finlandais : plus sombre, mélodique, et travaillée. On connaissait déjà leur habileté à manier les atmosphères et proposer un Metal de qualité, mais ils poussent ici le vice plus loin, réalisant des compositions essentiellement bordées de mélancolie et dont l’instrumentation, parfaitement dosée dans la brutalité poétique et réfléchie quant à l’intervention nécessaire de chacun des membres pour magnifier les structures, développe d’incroyables épopées envoûtantes et intelligemment contrastées. Difficile de résister aux longues tirades poignantes des guitares qui tiennent les rênes d’un voyage opulent et sensible, tout au long duquel les tableaux se succèdent, apportant tous un élément distinctif à cette œuvre dont se dégagent les émotions d’une musique créée par passion. Ainsi, le départ d’un des fondateurs permet à OMNIUM GATHERUM de signer, pour le moment, son effort le plus mature et abouti, résolument destiné à un public de goût.



Ajouté :  Mercredi 23 Mars 2011
Chroniqueur :  CyberIF.
Score :
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Hits: 9953
  
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