« Bam ! Bam !
Qu’est-ce que c’est ? Bordel, qu’est-ce que c’est ?!
Je crois que c’est Anthems Of Resistance, le premier album de WOLFPACK UNLEASHED.
Putain, ça fait mal, j’en ai encore les joues endolories.
Va pourtant falloir t’y faire… »
Eh oui, la nouvelle baffe Thrash Metal vient d’Autriche. WOLFPACK UNLEASHED se veulent être une sorte de renouveau du genre et, malgré la foultitude de groupes qui officient dans le même registre, ils arrivent à tirer leur épingle du jeu. Tout simplement parce qu’il n’y a pas un seul titre à jeter sur cet album. Il y en a de moins bons, mais pas un seul qui soit vraiment nul. De plus, tous les morceaux ont ce quelque chose qui reste accroché dans la tête, ce riff incontournable, ce refrain entêtant, cette note qui perdure, cette rythmique qui fait bouger la tête. Comment alors rester insensible devant cette capacité à pondre des morceaux aussi terribles ? C’est assez difficile.
Dés les premières notes de « Last Dance Of A Dying King » et les premières phrases de Günther Wirth, on sait où on met les pieds et qu’on est définitivement pris dans la tornade WOLFPACK UNLEASHED. Un véritable rouleau compresseur qui vous passe dessus et à qui vous demandez un deuxième tour, si possible. Et en prime, s’il pouvait y avoir une queue de Mickey … pourquoi pas. Bon, soyons tout de même honnête, « Last Dance Of A Dying King » est d’un grand classicisme dans le genre, mais prépare bien à ce qui nous arrive dessus juste derrière. Par contre, la série de véritables baffes commence avec « Religion Of Control ». Là, on ne peut plus rien faire pour s’échapper. Pas étonnant que le titre ait été choisi pour représenter l’album. Le titre « Wolfpack Unleashed » est aussi une bombe impossible à contourner avec sa rythmique de tueur. Et entre les deux, vous avez, notamment « Disgrace Erased ». Et qui peut résister à l’intonation très hetfieldienne de Günther ? Bon, un Hetfield en beaucoup plus burné, mais vous ne passerez pas à côté de la comparaison, c’est certain.
La seule chose qui fait bizarre sur l’album, ce sont les passages calmes en guitare claire qui ne sont pas très bien mixés, je trouve. La tension diminue et on perd toute l’intention du morceau à ce moment là. Dommage, parce qu’ils sont bien intégrés au morceau. Mais ce n’est pas ce détail qui me fera dire que cet album n’est pas terrible.