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T.A.N.K (FRA) - Tout le groupe (Juin-2010)


"On fait du Tank Metal…" C’est par cette simple phrase d’accroche que les cinq franciliens n’ont cessé de présenter leur groupe ces dernières années. Et l’adjectif est loin d’être superflu, qu’il s’agisse des représentations explosives que la formation enchaîne sans répit, dans nos contrées et même au-delà (Allemagne, Slovénie, République Tchèque…), ou bien des compositions dévastatrices, d’un Death/Thrash Metal Mélodique exécuté avec talent, présentent dans l’arsenal de leur premier album, sorti début Mai : The Burden Of Will.
L’occasion était alors trop belle pour ne pas solliciter ces (Necro)soldats de partager leurs mémoires, surtout connaissant leur envie folle de reléguer leurs aventures, encore et toujours.

Line-up
: Raf (chant), Symheris (guitare lead), Edd (guitare rythmique), Oliv (basse), Clem (batterie)

Discographie : Tank (EP - 2007), The Burden Of Will (Album - 2010), Spasms Of UpHeaval (Album - 2012), Symbiosis (Album - 2015)

M-I Interviews du groupe : Tout le groupe (Juin-2010), Symheris (Oct-2012), Clément Rouxel (Oct-2015)



Metal-Impact. Salut à vous tous. J’espère que vous allez bien, et merci d’avoir accepté cette interview. Je suis CyberIF., du webzine Metal Impact. Que ceux qui vont subir mes salves de questions saluent la plèbe metalleuse et en profitent pour présenter leur poste au sein du groupe
Raf. Salut et, tout d’abord, merci de nous accorder cette interview ! Le groupe est composé de Symheris à la guitare lead, Edd à la guitare rythmique, Oliv à la basse, Clem à la batterie et de moi au chant.

MI. Pour mieux vous connaître, parlez-moi un peu de vos goûts musicaux, ce qui vous a poussé à faire de la musique, à vouloir fonder un groupe, bref, dévoilez-vous !
Symheris. Je me lance ! Je suis un grand fan de Rock des années 70-80 et, quand on voit la carrière de KISS, on ne peut que la désirer... En fondant T.A.N.K, je voulais faire un "projet de ouf"... mais j’ai trouvé plus fou que moi. Du coup, je m’en tire avec un groupe solide et ambitieux, et c’est encore mieux !
Clem. Eh bien, mon parcours musical passe par un radio cassette branché à un Marshall 30 watts, ma collection de CDs d’AC/DC, ma cave remplie d’araignées et une splendide batterie électronique bas de gamme de 1988... Après avoir fait beaucoup de Rock et de Metal, j’ai étudié le Jazz, en conservatoire ou récemment au J.A.I (Jazz Academy International) de Nancy. Les goûts musicaux dans T.A.N.K, c’est toujours délicat... ils ont mauvais goût et moi j’écoute MESHUGGAH (rires).
Raf. Depuis le lycée, époque à laquelle je suis tombé amoureux du Metal, j’ai toujours eu cette envie de fonder un groupe et d’aller sur scène défendre ma musique. J’ai d’abord commencé par la guitare, avant de me mettre à chanter. J’ai des influences un peu plus brutales et Death que les autres. J’aime autant PANTERA que DEATH, THE BLACK DAHLIA MURDER, MACHINE HEAD...
Edd. L’envie de jouer d’un instrument m’est venue au lycée quand mon cousin reprenait des standards de METALLICA à la guitare. Je traînais, à cette époque, avec des potes qui avaient un groupe de reprises. J’ai eu une révélation en écoutant pour la première fois IN FLAMES, un vrai déclic ! Je suis alors devenu un fan de Death Metal Mélodique.
Oliv. Après quelques années de piano, j’ai commencé la basse vers l’âge de 18 ans. C’est un concert de RHAPSODY, et plus précisément la prestation du bassiste Patrice Guers, qui m’ont poussé à me diriger vers cet instrument. S’ensuivent plusieurs groupes avec des potes du 77 pour faire quelque chose de nos après-midis (rires) ! Sinon j’écoute beaucoup de Heavy un peu moderne à tendances Prog’ (SYMPHONY X, KAMELOT, EVERGREY...) et des trucs un peu plus Death Mélo dans l’approche.

MI. Etant encore un jeune groupe, et la première fois que vous intervenez pour Metal Impact, je vous invite donc à retracer les moments importants de l’histoire de T.A.N.K pour nos lecteurs.
Oliv. T.A.N.K, c’est d’abord la rencontre entre Edd et Symheris, qui forment un groupe de Death Metal Mélodique du nom de DARK SIGNS, en 2006. Le groupe compte, à cette époque, un clavier et joue déjà une chanson de l’album, « The Day After ». Le combo perd ensuite son clavier et change de nom, en 2007.
Après avoir intégré Raf au chant, ils enregistrent un EP deux titres au Studio Sainte-Marthe, bien accueilli par la presse et les webzines. Je rencontre Symheris lors du Heavenfest, à Paris, en 2006, où nos deux anciens groupes, CRYSTAL WALL et POLARIS, jouent ensemble. Lorsque je rejoins le groupe, en 2007, et que nous recherchons un nouveau batteur, je leur parle de Clem qui évolue alors dans SIHIA.
On arrive en 2008. S’ensuit, alors, la promotion de l’EP un peu partout en France, mais aussi en Belgique, notamment en première partie de DAGOBA, HACRIDE, MISANTHROPE. Au printemps 2009, nous remportons le Metallian Battle Contest, qui nous propulse sur les scènes du Wacken Open Air, en Allemagne (avec MACHINE HEAD, GWAR, VOLBEAT, DORO...) et du Metalcamp en Slovénie (avec HATEBREED, DOWN, NIGHTWISH, KREATOR, EDGUY...).
Nous enregistrons, en parallèle, notre premier album, The Burden Of Will, qui finit par sortir en juin 2010 chez Symbol Musik / Season Of Mist.

MI. D’ailleurs, l’acronyme qui vous sert de patronyme, à savoir THINK OF A NEW KIND dans sa forme développée, a-t-il une signification particulière - quel est donc ce nouveau genre ? - ou est-ce simplement un assemblage de mots qui sonnait bien à l’oreille ?
Oliv. C’est un peu des deux... Disons que le groupe a commencé par s’appeler TANK tout court. Le projet devenant de plus en plus sérieux, il nous a fallu faire un choix : changer complètement de nom ou bien l’adapter. On s’est donc furieusement creusé la tête pour trouver un acronyme qui sonne bien et colle à l’esprit des paroles du groupe. "Think Of A New Kind" veut simplement exprimer une révolte de la pensée actuelle et du monde dans lequel nous vivons. C’est un appel à ouvrir les yeux, tout simplement.

MI. Vous existez donc depuis 2007, à peine trois ans si j’ose dire, et pourtant vous êtes déjà bien reconnus parmi les fans français, avez participé à un trailer de film d’horreur français (Survivant(s) de Vincent Lecrocq), réalisé un featuring avec ZUUL FX - sur lequel on reviendra, par la suite - et déjà joué sur les scènes des gros festivals que sont le Wacken et le Metalcamp, grâce à votre victoire au Metallian Battle Contest. Comment expliquez-vous tout cet engouement, et cette réussite, autour de vous alors que votre album n’était pas encore sorti ? Qu’est-ce qui, à votre avis, fait que vous parvenez à vous extirper du lot alors que, soyons francs, vous ne révolutionnez pas le genre…
Oliv. Je crois sincèrement que chaque public qu’on a rencontré a pu se rendre compte qu’on ne trichait pas, que l’on se donne à 100% parce que l’on aime notre musique et être sur scène. Je pense que c’est plus important que de vouloir révolutionner le genre. Que ce soit en concert ou sur Internet, où nous communiquons beaucoup avec les gens, nous essayons d’être les plus ouverts possibles. On reste assez proche de notre public et des gens que l’on rencontre avec qui ça se passe bien. Cela ouvre des opportunités. On s’est donné les moyens (humains et financiers) de proposer des produits finis de qualité, avec de belles images et un son qui déboîte. Si les deux titres étaient encore (trop ?) clairement influencés, je pense que les auditeurs de l’album pourront y voir un début de personnalité. Du moins, nous l’espérons !

MI. Justement, parlons-en de ce premier essai. Que représente pour vous son achèvement ?
Oliv. Certes, ce sont deux ans de sacrifices et de travail, mais c’est aussi notre premier album ; il représente donc une certaine fierté. C’est aussi un renouveau avec ses bons et ses mauvais côtés : il faut recommencer la promo et le démarchage de dates, afin de, peut-être, passer un nouveau palier.

MI. J’aimerais, d’abord, m’attarder sur la pochette. Qu’est-elle censée représenter à travers cette imagerie sombre et torturée, que l’on s’attend plus à retrouver chez des formations de Metalcore/Deathcore ?
Oliv. On voulait un design un peu BD dans l’esprit. On avait la chance de connaître Fyrat Kadhom, illustrateur de grand talent qui a tout de suite compris le concept. The Burden Of Will signifie littéralement « Le Fardeau De La Volonté ». Les paroles de « T.A.N.K 09 » exprimeront mieux que moi la signification du titre de l’album, mais disons que l’on est parfois les propres victimes de nos ambitions et de notre volonté à s’accomplir en tant qu’individu.

MI. Pour ce qui est des textes, le groupe dans sa globalité est crédité, j’en déduis que les textes ne sont pas l’effort d’un seul homme ? Comment vous êtes-vous répartis les paroles ? Vous focalisez-vous sur un thème particulier ou les sujets abordés sont-ils divers, et pas spécialement sérieux ?
Oliv. Cela s’est fait assez naturellement en fait. Pour « Necrosoldier », Symheris avait ramené un concept entier de paroles et musique. Pour « Corpse » ou « So Vile », ce sont des titres où Raf avait plus de difficultés à s’exprimer alors que moi ça m’inspirait pas mal. On est tous pas mal branchés films d’horreur de la grande époque, mais également jeux vidéo, morts-vivants… Il y a donc, effectivement, quelques titres un peu légers, mais aussi certains plus réfléchis qui abordent des sujets de société (l’avenir, le virtuel, le sexe,...). On retrouve, toutefois, dans quasiment tous les textes, le thème de l’avenir, qui reste la trame principale de l’album.

MI. Venons-en, maintenant, au principal. Comment s’est déroulé le processus de création des morceaux ? Chacun a-t-il apporté son boulon à la machine ou une tête pensante s’est-elle imposée en dictateur suprême ?
Oliv. Edd reste le principal pourvoyeur de riffs de cet album, même si tous les membres ont apporté leur pierre à l’édifice, sur des compos entières ou des arrangements. Mais en aucun cas on a de dictateur dans le groupe. Au contraire, on est parfois un peu trop démocratiques, ça fait perdre du temps. C’est bien les despotes (rires) !

MI. Même si l’on peut maintenant dire que vous êtes rôdés, et que vous avez pu expérimenter les titres en live bien avant, n’y avait-il pas une certaine pression lors de l’enregistrement puisque ce premier album joue tout de même un rôle important pour la suite de votre aventure ?
Oliv. C’était, en effet, une grosse pression à gérer. Déjà, parce que le coût financier est tel qu’il ne faut pas se rater et rentrer dans le temps imparti. Ensuite, parce que certains titres ont été composés très peu de temps avant de rentrer en studio. Et enfin, parce que même si l’on était content des compos, il y a cette appréhension du premier album : est-ce qu’on a assez de recul ? Est-ce qu’on n’est pas entrain de pondre une merde ? (rires)

MI. Personnellement, j’ai adoré The Burden Of Will ; pour tout vous dire, c’est l’album qui tourne le plus chez moi depuis quelques semaines. Je trouve la production excellente, les refrains accrocheurs au possible, tout autant que la section rythmique qui ne faiblit pas une seconde, et sans oublier la virtuosité des guitares sur quasiment tous les morceaux. Et vous, êtes-vous pleinement satisfaits du résultat final ou pensez-vous que vous auriez pu améliorer encore deux-trois trucs ?
Oliv. Pour tout te dire, c’est de mon côté que l’on est le moins satisfait (rires). La basse a été enregistrée avec du matos plutôt jazz, du coup on a pas mal galéré pour le son de basse, j’aurai aimé être supporté par Schecter au moment de l’enregistrement... Le son aurait pu être encore plus énorme. Sinon on est vraiment satisfait de ce premier album. La production et les compos nous plaisent, et on l’écoute tous avec plaisir ; donc c’est le principal.

MI. Pour revenir à la qualité époustouflante de la production, qu’est-ce qui a orienté votre choix vers Guillaume Mauduit, et donc le Studio Sainte-Marthe ? C’est la première fois que vous avez affaire à lui, que ce soit avec T.A.N.K ou un autre projet ?
Oliv. En fait, on connaît Guillaume depuis un bon moment puisqu’il nous suit depuis les débuts du groupe. Il a enregistré l’EP et le featuring avec ZUUL FX. Symheris a enregistré en sa compagnie son premier projet solo instrumental, ainsi que l’album de son autre groupe, S-PROJECT. Enfin, Raf avait également enregistré avec lui l’EP de son précédent groupe, ADMIRAL’S ARMS. Guillaume est un génie du son, doublé d’un excellent batteur, comme en atteste le premier album de son groupe, SEED FROM THE GEISHA. Un mec en or.

MI. Focalisons-nous, maintenant, davantage sur les morceaux. Si ça ne tenait qu’à moi, je vous parlerais sûrement de tous les titres tellement il y a de choses à dire, mais restons concis. Hormis les désormais classiques et redoutables « Brother In Arms » et « Beautiful Agony », on a le droit à de belles surprises telles que le featuring avec Guillaume Bideau, sur « Idle Ghost ». Dis m’en plus sur cette collaboration.
Ce titre se différencie pas mal des autres en adoptant un côté bien plus Metalcore, pas seulement avec la voix claire mais principalement sur les breakdowns de la section rythmique ; pourquoi avoir choisi Guillaume, et non Nico de THE ARRS, par exemple ?

Oliv. C’est le dernier titre que nous ayons écrit, et l’idée d’avoir Guillaume Bideau dessus est venue naturellement à tout le monde. On adore ce qu’il faisait dans SCARVE ! Que ce soit sur le chant clair ou les parties narratives, nous savions que c’était le mec qu’il nous fallait. Comme Clem joue avec lui dans ONE-WAY MIRROR, il lui a demandé et Guillaume nous a plié ça en un temps record, dans son studio à Nancy, pour un résultat dont on est super satisfait. Pourquoi ne pas proposer un feat. à Nico sur un prochain titre ? Mais son registre est assez proche de celui de Raf. On cherchait vraiment un bon chanteur voix claire. Après, Metalcore ou non, je crois que chacun a son propre ressenti car, même si je suis d’accord avec toi, je trouve à ce titre des influences progressives, que ce soit sur le riff de couplet en 7/8 ou sur le pont très ambiant. C’est là où je le trouve un peu différent.

MI. Vous aviez, par le passé, également réalisé une collaboration avec des membres de ZUUL FX, soit Steve et Aurel, qui était apparue sur la compilation 2008 du webzine French Metal, et que l’on retrouve, ici, en piste bonus. Il s’agit, pour moi, d’un des meilleurs morceaux de l’album, voire de l’année, surtout de par les performances vocales de Raf et Steve. Pourquoi ce choix de ne pas l’incorporer, en quelques sortes, à l’album ? Quels souvenirs gardez-vous de la participation de ces deux personnes ?
Raf. Déjà merci, ça fait plaisir ! On l’aime vachement beaucoup aussi (rires). « Destination » est en bonus track de l’album en version physique, tout simplement parce que le son n’est pas le même. Le titre n’a pas été enregistré avec le même matériel, le batteur est différent... Mais on était vraiment content de ce titre, alors on a trouvé qu’il méritait sa place. On retient de cette collaboration une belle rencontre musicale et un véritable enseignement sur le business musical. Le discours de Zuul nous a fait gagner beaucoup de temps.

MI. En parlant de chant, vous avez opté pour incorporer des vocaux clairs au sein de certains morceaux. Ne pensez-vous que cela risque de freiner une bonne partie d’amateurs de Death Mélo qui semblent allergiques au simple fait de cet apport trop moderne pour eux ?
Oliv. C’est simple, Symheris et moi venons du Hard Rock et du Heavy Metal ; le chant clair fait donc complètement partie de nos influences et de nos goûts. Comme Raf a beaucoup progressé dans ce domaine qu’il affectionne, il nous a paru naturel d’en mettre dans nos compos. Je ne vois pas en quoi ce serait moins "True Metal" d’avoir, ou non, du chant clair. Si certains sont allergiques à notre musique tant pis, chacun ses goûts !

MI. Pour ce qui est de l’instrumentation, on ne va pas le cacher, IN FLAMES apparaît clairement comme une influence majeure, à la fois dans les riffs et les solos. Cependant, quels sont les autres groupes qui vous ont inspirés pour cet album ?
Edd. La patte laissée par IN FLAMES et SOILWORK sur le Metal extrême mélodique fait que ces deux groupes ont forcément beaucoup influencé cet album. Le reste de l’inspiration vient du background de chacun avec des passages très Heavy, d’autres plus Death et techniques...

MI. Malgré ces sonorités suédoises, on constate pourtant que l’instrumentale « Spiral Chains » est bien loin de la classique piste acoustique atmosphérique. Est-ce effectivement une volonté de se démarquer de ces "codes" ?
Clem. Après avoir composé ce titre, je l’ai envoyé aux autres sur un logiciel à la con, mais néanmoins utile... et ils ont tous trouvé que c’était de la merde ! Arrivé en studio, j’ai quand même insisté pour qu’il y ait un interlude. On a donc bossé la musique en direct, ce qui fut assez laborieux car c’est un morceau rythmiquement très mathématique. On en est finalement tous contents, il marque vraiment une pause dans l’album. Alors ce morceau est certes un peu différent, mais ce n’est qu’un interlude, si on n’aime pas, on peut zapper (rires) !

MI. A l’heure actuelle où la majorité des groupes visent le modernisme et usent donc de claviers pour faciliter l’assimilation de leur son, vous n’en avez pas ressenti le besoin. Est-ce un apport auquel l’on peut s’attendre par la suite ?
Oliv. A priori, non, puisque certains dans le groupe y sont allergiques... Après, je pense que l’on ne ferme pas de porte, il peut y avoir des ambiances intéressantes, mais ce qui est certain, c’est qu’il n’y aura jamais de clavier façon Jens Johansson, comme aux tous débuts du groupe !

MI. Comment vous êtes vous retrouvé chez Symbol Muzik ?
Oliv. En fait, nous sommes signés chez Symbol Muzik pour ce premier album, et distribués par Season Of Mist. Le deal de Symbol était tout simplement le plus honnête qui nous ait été proposé. La crise du disque fait que les labels importants ne sont pas chauds pour signer de nouveaux groupes.

MI. Que pensez-vous de ce concept que commencent à adopter de plus en plus de groupes : proposer le produit digital (DVD ou album) à un prix choisi par le client ?
Oliv. C’est une idée sympa, mais je ne pense pas que l’on résoudra le problème de la crise du support CD de cette manière ou d’une autre. Le CD et le DVD sont devenus des produits de merchandising, au même titre qu’un t-shirt ou qu’un badge. On propose notre album de 13 titres à 10 euros en concert. Je te laisse faire le calcul, mais j’estime qu’on ne peut pas vendre une chanson moins chère qu’on ne le fait déjà...

MI. Venons-en aux concerts. Vous semblez être constamment sur scène ; d’ailleurs vous jouez en République Tchèque la semaine prochaine. Le public est-il toujours au rendez-vous, même en dehors de la France ? Quelle a été votre date la plus marquante ? Quelques anecdotes à raconter ?
Edd. On essaie de jouer un maximum, mais on recherche encore un tourneur pour nous aider à nous développer. Je pense que notre meilleur concert était au Metalcamp 2009, en Slovénie, même si le Wacken Open Air 2009 était également un grand souvenir !
Raf. On a bien pris notre pied aussi lors d’un festival en Belgique, le Differtival 2010. Nous avons donc pu constater que nous avons un public prêt à foutre le bordel au-delà des frontières françaises. Au niveau des anecdotes : la fois où l’on s’est retrouvé à porter par les fesses Phil Anselmo (PANTERA, DOWN), au Metalcamp, reste un grand moment !
Oliv. Les discussions en bagnole pour se tenir éveillés pendant les longs trajets sont autant de souvenirs mémorables !

MI. Pour rassasier les fans voraces de nouvelles, que peut-on attendre de T.A.N.K dans les mois à venir, pas mal de shows j’imagine ?
Oliv. Déjà, et c’est une exclu, il y aura bientôt des vidéos live de bonne qualité à regarder gratuitement sur notre chaine YouTube (http://www.youtube.com/user/thinkofanewkind), et nous préparons des dates de tournée.

MI. Vous avez déjà quelques idées pour un prochain album, des infos exclusives à nous partager ?
Oliv. On a commencé à composer, même si c’est difficile de faire coïncider la compo du prochain album et la promo de l’actuel. On peut déjà vous dire que certaines ambiances inédites sont explorées, tout en respectant notre style de prédilection.

MI. Il me semble que vous avez tous des projets parallèles. Quelle est l’actu de ce côté, maintenant que T.A.N.K semble, plus que jamais, prêt à tout écraser sur son passage ?
Clem. C’est vrai qu’on a pas mal de projets à côté. J’ai toujours aimé jouer avec pleins de gens, bosser de façons différentes. En ce moment, je joue dans ONE-WAY MIRROR, avec qui l’on compose un album, et LYZANXIA, qui vient de sortir un CD que j’adore. C’est parfois dur de tout concilier mais on s’arrange... et puis quand on est passionné, on se démerde pour que ça colle.
Symheris. Je suis très content de ce qui se passe avec T.A.N.K et nous allons tout faire pour avoir notre place sur la scène Metal ! J’ai aussi mon petit côté Rock avec mon deuxième groupe, S-PROJECT (http://www.myspace.com/sprojectrock), avec qui j’ai pu faire un très bon parcours jusqu’à présent. Pour finir, je travaille également sur un projet solo instrumental, mais je n’ai, hélas, pas plus de détails que ça à vous donner.
Raf. De mon côté, avec K.A, une formation Thrash/Death où je suis à la guitare, nous venons d’enregistrer quatre nouveaux titres. Deux sont en écoutes sur le myspace (http://www.myspace.com/kaonline).

MI. On est en milieu d’année, y a-t-il eu des sorties musicales marquantes et/ou déceptions pour vous ? Vous avez des attentes pour la fin 2010 ?
Oliv. Rien ne m’a vraiment marqué cette année, si ce n’est le nouveau groupe de Christian Älvestam, SOLUTION .45 (un SCAR SYMMETRY-like). J’ai beaucoup aimé le dernier MNEMIC et j’attends beaucoup des prochains KAMELOT et DAGOBA.
Raf. Le dernier album qui m’a mis une claque date de 2009. Il s’agit de Ruination de JOB FOR A COWBOY. C’est un CD qui porte fort bien son nom, à la fois subtile et extrêmement brutal : une tuerie en somme ! Sinon, j’attends pour la fin d’année l’album d’IN TRAILS !
Edd. Le dernier album de DEFTONES tourne en boucle depuis sa sortie ! J’attends avec impatience le nouveau SOILWORK ! Quand aux grosses déceptions, ce sont les décès de beaucoup d’artistes, et pas les plus mauvais...
Symheris. Poseidon, le quatrième album de DAGOBA est prévu pour bientôt. Je l’attends impatiemment !
Clem. Pourquoi écouter autre chose que MESHUGGAH ? (rires)

MI. Nous arrivons au terme de cette interview. Ce fut un plaisir de pouvoir établir le contact avec vous, vraiment, et merci pour vos réponses. Je vous laisse conclure avec ce que vous voulez, lâchez-vous !
Raf. Merci à Metal Impact et tous ses lecteurs, n’oubliez pas de venir nous voir sur scène ou d’acheter notre album, en CD ou en digital ! Je laisse à Clem le soin de dire des conneries (rires).
Symheris. Peu original, mais pensé du plus profond de moi, je tiens à dire merci à tous ceux qui nous soutiennent et à Metal Impact pour cette interview !
Clem. Chips à l’oignon !


Ajouté :  Mercredi 07 Juillet 2010
Intervieweur :  CyberIF.
Lien en relation:  T.A.N.K Website
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