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SAMAEL (ch) - Xytras (sept-2004)


Depuis « Eternal » en 1999, on n’avait plus beaucoup entendu parler du groupe de Metal suisse Samael. Xy revient sur ces années et nous parle de leur dernier album « Reign of Light » qui sort le 20 octobre 2004…

Line-up
: Vorphalack (chant), Macro (guitare), Xytras (claviers, boîte à rythme), Masmiseim (basse)

Dicographie : Medieval Prophecy (Démo - 1988), Worship Him (1990), Blood Ritual (1992), Ceremony of Opposites (1994), Rebellion (EP - 1995), Passage (1996), Exodus (EP - 1998), Eternal (1999), Telepath (EP - 2004), Reign of Light (2004), Solar Soul (2007)

M-I Interviews du groupe : Xytras (sept-2004), Vorph (Mai-2007)


Metal-Impact. Bonjour et tout d’abord merci de m’accorder un peu de temps. « Eternal » est sorti en 1999. Qu’a fait Samael pendant ces cinq années ?
Xytras. Pas de problème.
Nous avons en effet sorti « Eternal » à l’été 99 et nous sommes partis en tournée aux US à l’automne. Ça a provoqué une sorte de décalage pour l’Europe qui nous a ramené à l’année d’après. Il y avait alors six mois que l’album était dehors ; c’était presque trop tard. Après, nous avons connu une période d’inactivité et perdu un guitariste. Et puis, nous nous sommes mis à un projet parallèle, un truc un peu électro, pour essayer d’expérimenter quelque chose.

MI. « Era One » ?
Xy. Tout a fait. Finalement, nous avons quand même ressenti le besoin de tourner pour « Eternal », de défendre ces titres en live, mais nous l’avons fait assez tard. Nous avons fait trente cinq dates en Europe et, comme ça c’était bien passé ici, aux US. Après on a commencé à travailler sur le nouveau.

MI. Ça vous a permis de prendre un peu de recul, peut-être ?
Xy. Peut-être mais je ne sais même pas. C’est vrai que de l’extérieur, cinq ans, ça doit faire long mais nous ne l’avons pas vraiment ressenti. Ça nous a fait un peu bizarre quand nous avons rejoué en 2003 ; cela faisait plus d’une année que nous n’avions pas joué. C’était vraiment bon et en même temps un peu irréel.

MI. Comment ça se passe avec le nouveau guitariste ?
Xy. Ça se passe bien. Il habite près de chez nous et, vu que Kaos était parti, nous lui avons demandé s’il voulait rejoindre le groupe. Nous avions déjà fait deux tournées ensemble. Je trouve qu’il arrive bien à prendre sa place. Nous étions trois depuis dix ans alors c’est toujours compliqué pour un nouveau membre de s’intégrer. Ça s’est vraiment bien passé !

MI. Déjà, quand le clavier était parti, vous aviez décidé de ne pas le remplacer…
Xy. Oui, ça c’était presque imposé. En fait, nous n’avions pas vraiment eu d’autres idées. C’était aussi une période bizarre. Tout le monde était contre cette idée de la boîte à rythme. Que ce soit le label, le management, tout le monde nous disait « non, ne faites pas ça, vous êtes morts, c’est fini, ça ne marchera jamais ». D’un autre côté, on y croyait. Nous avons cherché le point positif : cela pouvait nous aider à nous démarquer des autres. Je trouve que c’est une approche assez intéressante. En live, je mélange un peu les percussions et la programmation. Notre décision d’utiliser une boîte à rythme remonte à 1995 et de nos jours, la programmation s’est généralisée.

MI. Vous vous tournez beaucoup vers l’électronique. « Era One » était un gros projet dans ce style.
Xy. C’était vraiment mon idée. Et puis, nous étions avec Century qui voulait un album et qui a fait pression. Mais nous ne nous sentions pas prêts pour faire un nouvel album. Nous avions « Eternal » que nous n’avions pas vraiment tourné et, même s’il était un peu vieux, nous voulions quand même continuer à travailler dessus. Nous avons profité de cette occasion pour expérimenter quelque chose de nouveau. C’est vraiment plus électronique, basé sur des rythmes de batterie, des sons électroniques et de la voix. C’est pur, simple, peut-être un peu froid par moment… C’est un peu plus ambiance.

MI. L’un de vous disait dans une interview qu’après « Era One », vous risquiez de donner plus d’importance à la guitare. Ça s’est vérifié ?
Xy. Oui, c’est vrai. C’était une expérience intéressante de faire quelque chose de vraiment différent. Cela donne du recul. Je pense que « Reign of Light » a des morceaux plus rentre-dedans. C’est peut-être aussi pour faire une balance avec ce que nous avions fait avant, qui était vraiment plus calme.

MI. Vous aviez eu des problèmes avec le label à cette époque ?
Xy. Par rapport à ça, un peu, oui. C’est vrai que nous cherchions à les quitter et ils ont fait pression pour qu’on sorte quelque chose. Finalement, se lancer dans ce projet était ce qu’il nous fallait. Nous leur avons donné « Era One » et je pense qu’ils vont finir par le sortir.

MI. Ça s’est donc arrangé avec Century Media ?
Xy. Ça va mieux. Notre but était d’être plus indépendants et nous l’avons atteint. Il y a aussi du temps qui s’est écoulé. Avant nos dissensions, il y avait des années de collaboration. Il ne faut pas oublier le positif. Il y a eu une dispute qui est allée assez loin et c’était une fausse voie. De la part des deux, d’ailleurs. Je pense que les deux côtés s’en sont rendus compte. Donc ça va mieux pour le moment ; on verra bien…

MI. Au vu de la bonne intégration du guitariste, vous ne comptez pas réintégrer un nouveau membre pour la batterie ?
Xy. Non, pas de changement de line-up. Je crois vraiment qu’on a trouvé une unité à quatre qu’on cherchait depuis longtemps. Avec le clavier dont tu parlais avant, il y avait quand même ce « trois + un ». Maintenant, nous sommes vraiment un groupe de quatre. Il faut encore que cela mûrisse mais je trouve qu’on a vraiment une unité. C’est une perle, ce guitariste. Nous avions essayé deux personnes avant mais c’était plus compliqué. C’est vrai que le synthé avec Dio se passait bien mais il y avait quand même une distance entre le Sud de la France et la Suisse. Nous nous voyions peu, juste pour une tournée et des répètes. Il y a du temps où tu as vécu chacun de ton côté. Il y a toujours un moment où il faut que ça se reconnecte. Je n’aurais pas pensé, c’est bizarre, mais de toute façon, c’est comme ça.

MI. Tu disais tout à l’heure qu’à l’époque d’ « Eternal », vous ne vous sentiez pas encore prêts pour faire un nouvel album… Vous suivez votre rythme ?
Xy. Non, c’est surtout le fait que nous n’avions pas tourné pour ce disque, que nous n’avions pas défendu ces titres-là. L’album avait été un peu fantôme. D’avoir fait la tournée nous a permis de tourner la page, de digérer le disque, d’une certaine manière.

MI. Pour le nouvel album, c’est encore toi qui composes ?
Xy. Oui.

MI. Vorph ne s’y est pas remis ?
Xy. Non. Bien sûr, il a toujours des idées. Nous parlons beaucoup ; nous choisissons les morceaux… Il y a une vraie synergie de ce point de vue au sein du groupe.

MI. « Telepath » comporte essentiellement deux morceaux. Pourquoi ce choix ?
Xy. L’idée du single était de faire un remix. Nous voulions faire un nouveau morceau plus Dance. Je suis assez content du résultat. Il y a un côté orchestral, un mélange entre Beat Techno et orchestration. Quand nous sommes rentrés des US en octobre, nous avons commencé à travailler sur le disque. Nous avons fini le mix en juin et nous n’avons pas eu le temps de faire un morceau en plus.

MI. Une version karaoké pour Inch Allah, c’est original !
Xy. En effet, il y a le texte dessus. L’idée était de donner une version instrumentale karaoké. Il y a aussi une version instrumentale du remix, d’ailleurs. Nous voulions donner une version qui ne sera pas sur le disque, un petit bonus.

MI. Vous pensez que ça va vraiment passer dans les karaokés ? [rires]
Xy. Non, pas du tout. Nous avions fait un concours avec Metallian et il y avait tellement de personnes qui avaient joué le jeu que nous nous sommes dit que ça pouvait intéresser. Donc, une soirée karaoké, non, mais il y a beaucoup de gens qui chantent dans leur voiture…

MI. En quoi consistait ce concours ?
Xy. C’était une version instrumentale sur laquelle les gens chantaient. Il s’agissait d’un titre du « Eternal ». Il y a eu une sélection. Nous avons reçu un bon nombre de cassettes. Je ne me rappelle pas le chiffre exact mais nous avions été très surpris. C’était sympa.

MI. Vous disiez dans une interview vouloir jouer avec un orchestre. C’est en passe de réalisation ?
Xy. Je ne sais pas quand nous avons dit cela ; ce n’est pas dans nos intentions. Avec un orchestre, ça se passerait peut-être plus mal qu’autre chose. Des groupes en ont fait l’expérience. Il y a quand même un respect à avoir pour la musique classique ; il y a un niveau, une magie. Peut-être que certaines choses pourraient être intéressantes, des parties qui vont très bien à l’électronique, comme par exemple pour Telepath. Mais même jouées, je ne pense pas que ça aurait recréé la même chose. Un morceau comme ça a besoin de ce côté synthétique. Ça dépend. Cela pourrait être intéressant mais je verrais plutôt quelque chose d’uniquement orchestrale. On a le droit de mélanger mais je trouve que parfois, il vaut mieux s’abstenir. Ceci dit, il y a des groupes qui l’ont bien fait quand même.

MI. Par exemple ?
Xy. Dimmu dans son dernier album, sur l’opening track. C’est l’un des rares groupes qui l’ait intégrée comme ça. Je trouve qu’il y a vraiment un impact et que ça vaut la peine. Bien sûr, je ne vais pas citer les groupes que j’apprécie moins ; surtout qu’il y en a pas mal !

MI. Comment décrirais-tu le son de votre dernier album ?
Xy. Il est puissant, large, tranchant et assez mélodique. Il a quelque chose de compact et il est assez chaleureux, je trouve. Nous sommes assez satisfaits dans le sens où « Passage » était peut-être uniquement compact et « Eternal » se perdait presque trop en ampleur. Là, c’est comme un retour sur « Passage » en ayant quelque chose de plus. Je crois que c’est un son qui nous correspond, quelque chose que nous cherchions depuis longtemps.

MI. Quelles sont les influences de cet album ? Comment vous est venue l’inspiration ?
Xy. Elle vient d’un peu tout. Il n’y a pas vraiment de groupe type qu’on essaie de suivre, de loin ou de près d’ailleurs. Au contraire. C’est général, même des impressions. Nous essayons d’englober le plus de musiques possibles, tout ce qu’on écoute, ce qu’on entend à la radio, tout. Tout peut rester en mémoire et revenir plus tard.

MI. Sur Inch Allah, vous revenez sur le sujet de la religion. C’est un sujet qui revient souvent chez vous…
Xy. Par rapport au titre, un peu. Mais ne n’est pas vraiment important pour nous. Dans le texte lui même, il y a plus de connotations aux personnes. En fait, c’est surtout les idées qui sont importantes, plus que la religion elle-même. Nous n’avons jamais vraiment traité le sujet de la religion.

MI. Il y a un message dans vos chansons ?
Xy. Il y a probablement un message mais pas politique ; nous n’essayons pas du tout d’imposer quelque chose. Mais j’espère qu’il y a quand même quelque chose à en retirer !

MI. Quels sont les morceaux les plus marquants ?
Xy. Reign of Light, je l’aime bien. La chanson titre de l’album a un côté un peu rock tout en étant agressif, un son un peu nouveau pour nous, une mélodie de guitare qui accroche pas mal sur le refrain et toujours des synthés derrière pour l’ampleur. Moongate, l’opening track, a un côté instrumental. Nous avons une guest female, d’ailleurs, qui s’entend très peu mais avec laquelle on a joué sur le refrain. Il y a le morceau On Earth que j’aime bien aussi. Je suis assez satisfait de tous les morceaux. Pour As the Sun, par exemple, il est assez intéressant de voir qu’il y a des personnes qui ont accroché et d’autres qui n’en parlent pas du tout. C’est un morceau qui viendra peut-être plus tard, pour certains. Il y a des morceaux comme ça qui peuvent se découvrir encore un peu après. Nous avons vraiment essayé d’avoir onze titres et rien à jeter.

MI. Après « Eternal », vous aviez dit qu’ils vous en restait quelques-uns…
Xy. Oui, mais on ne les a finalement pas employés. Ils n’étaient pas finis. C’était juste des idées la plupart du temps. Nous en avions peut-être 15 ou 16, au brouillon. Nous ne les avons pas retravaillés. Ce qui ne veut pas dire qu’un jour, nous n’en enregistrerons pas un.

MI. Ou reprendre une idée ?
Xy. Ou une idée, effectivement. Mais je les vois plus comme des morceaux. C’est une esquisse qui est sortie comme ça. Il est difficile d’avoir une autre écoute, de reprendre une partie et d’imaginer autre chose. C’est un peu compliqué. C’est parfois plus simple de tout recommencer.

MI. C’est pour ça que tu fais les drafts de chaque chanson et que vous ne les retravaillez en groupe qu’ensuite ?
Xy. Tout a fait. Cela peut prendre 8 ou 10 heures avant d’avoir quelque chose qui se passe, une idée. Je pose des parties et après il faut revenir dessus, si on décide de prendre le morceau. Il y a eu des morceaux que je n’aurais pas sélectionnés et qui l’ont été par le groupe.

MI. A l’image d’ « Era One », vous comptez chacun faire d’autres projets en dehors de Samael ?
Xy. Pour le moment, nous sommes sur ce disque ; nous n’y pensons pas vraiment. Après, je pense qu’ « Era One » va quand même être diffusé d’une manière ou d’une autre. C’est déjà un peu vieux pour nous mais nous voulons voir les réactions. Dans l’idée, ça pourrait me plaire de faire quelque chose. « Era One » était aussi un essai. Déjà, avec le recul que nous avons maintenant, il me semble qu’on aurait pu faire différemment, sûrement mieux. Il y a un certain nombre de choses que j’aimerais faire mais je veux voir les réactions des gens avant.

MI. Vous vous voyez faire des choses séparément ?
Xy. Non. Je pense que les autres n’ont pas vraiment une demande pour écrire des morceaux. C’est aussi pour cela qu’il est assez simple d’écrire pour Samael. Mais je serais plutôt enclin à les pousser à essayer. Je trouve intéressant de faire quelque chose dans ce sens-là.

MI. Vous avez une tournée prévue ?
Xy. Nous sommes le 9 octobre à Belfort, un festival Extrême. Nous commençons la tournée le 22 octobre, pour le moment jusqu’à fin novembre. Je pense que cela va certainement se prolonger jusqu’à la mi-décembre. Pour le moment, nous avons deux ou trois dates en France, notamment Paris le 8 novembre. Nous aimerions revenir l’année prochaine pour refaire un peu la France, comme en 2003. Nous avions fait une demi-douzaine de dates en France et je trouve que ça s’est bien passé. Il me semble qu’il y a vraiment possibilité de le faire ; c’est un territoire assez grand et il y a aussi de la demande.

MI. Comment trouvez-vous la scène française ?
Xy. Nous aimons beaucoup jouer en France. C’est un bon public, qui apprécie. C’est cool.

MI. Et la scène Suisse ?
Xy. Un peu comme en France, elle se développe. Il y a pas mal de groupes qui commencent à percer, de nouvelles choses, de nouveaux crus. Presque plus en Suisse francophone, d’ailleurs.

MI. Que préfères-tu, le studio, la scène ?
Xy. Les deux, en fait. C’est assez différent. J’aime bien le studio car tu peux prendre ton temps. Quant à la scène, j’aime ce partage qu’on ne peut pas vraiment avoir en studio. C’est magique.

MI. En-dehors des morceaux du dernier album, vous comptez jouer quels autres titres ? de quels albums ?
Xy. Nous avons déjà des idées, il reste à faire une sélection. Nous commençons à avoir pas mal d’albums. L’idée, c’est quand même de promouvoir le nouveau. Nous allons jouer cinq ou six titres de cet album, et puis du « Passage », quelque chose du « Eternal », un ou deux titres. Mais on ne va pas remonter plus loin.

MI. Vous les retravaillez toujours ?
Xy. Ça dépend. Pour certains morceaux, ce n’était pas nécessaire. Ils sont plus accomplis depuis l’époque de « Passage ». Nous n’avons que retouché de petites choses. Avant, c’est vrai que nous avions réenregistré des titres. On stagne en fait. C’est sûrement ça, on stagne [rires]

MI. Je pensais surtout au fait que vous aimiez modifier vos morceaux pour les jouer en live…
Xy. Oui, c’est vrai que nous aimons bien. Mais même sans les retravailler, il y a toujours une différence en live. Ce n’est pas exactement le même mix. J’aime bien changer ; j’essaie qu’il y ait quelque chose en plus. Mais il y a aussi beaucoup de gens qui n’aiment pas ça. Il ne faut pas changer trop non plus. C’est pour cela que nous avions réenregistré des titres à une époque, car ils avaient beaucoup changé. Nous voulions les présenter sous leur nouvelle forme.

MI. D’où sont venus vos pseudos ?
Xy. Comme ça, c’était juste une idée. En cherchant des dissonances. Moi, c’est Xytras ; ça ne voulait rien dire, j’avais simplement cherché le nom le plus compliqué possible à se rappeler. Comme un jeu. Et puis on les a raccourcis naturellement car on s’appelle par nos pseudos.

MI. Et le nouveau guitariste, vous lui en avez choisi un ?
Xy. Macro l’a choisi lui-même. Ce n’était pas une obligation, cela ne l’a jamais été. On a eu le synthé, à l’époque, qui s’appelait juste Rodolphe. C’est un choix personnel, nous n’imposons rien.

MI. Cela vous aide à séparer vie publique et privée ?
Xy. Au début, c’était un peu ça, pour faire la différence entre ce qu’on nous avait inculqué et ce qu’on voulait essayer de devenir. Et avec le temps, c’est devenu une habitude. C’est un deuxième nom, en fait.

MI. Pour tes autres projets, tu comptes toujours garder Xy ?
Xy. Oui, je pense que ça pourrait être ma marque de fabrique pour d’autres choses aussi. J’avais produit un ou deux albums et j’avais quand même gardé ça comme nom. Ce n’est pas uniquement pour Samael.

MI. Justement, Parallel Union Records, ça en est où ?
Xy. Je l’ai un peu mis de côté. Nous avions un peu relancé cette idée pour nous-même. Au départ nous voulions prendre un groupe et le développer. Mais ça prend quand même beaucoup de temps, c’est un peu compliqué de concilier les deux. A une période, nous avions moins de choses à faire ; nous nous sommes lancés là-dedans. C’était intéressant. Après, il a fallu faire des choix. Quand il y a un disque, une tournée, tu ne peux pas tout faire. Il faut choisir. Tu peux faire plusieurs choses en même temps mais faut avoir des limites. Il est irrespectueux de vouloir faire une chose et de ne pas la faire complètement.

MI. Tu t’occupes de votre site Internet ?
Xy. On s’en occupe tous un peu. Mais c’est vrai que nous ne sommes pas le groupe le plus communicatif qui existe. Ça se ressent sur le site aussi. C’est vrai qu’Internet est quelque chose de vraiment important, notamment avec les news. Nous avons eu plusieurs sites. Maintenant, nous travaillons pour en monter un nouveau. C’est une question de temps, de budget, de personnes. Nous recherchons des gens motivés parce que nous ne voulons pas faire appel à une entreprise. Nous avons envie de travailler avec des connaissances, des amis.

MI. Que penses-tu du téléchargement sur Internet, justement ?
Xy. C’est une grande polémique. Ça fait longtemps que nous n’avons pas fait de disque donc cela ne nous a pas vraiment porté préjudice. Il ne faut pas négliger non plus que c’est un outil promotionnel. Il y a plusieurs points de vue. Beaucoup de morceaux sont téléchargés mais il y a là-dedans des albums qu’on n’aurait jamais achetés. Moi-même, j’ai des disques copiés que je n’aurais jamais acheté. De les avoir, au moins, tu les connais. C’est aussi une forme de publicité. Maintenant, si un album me plaît, je l’achète toujours. Il est possible que la nouvelle génération finisse par ne plus acheter de supports. Là est peut-être le danger. A priori, je ne suis pas contre tant que ce n’est pas trop abusif.

MI. Depuis « Medieval Prophecy » en 88, comment évalues-tu votre parcours ?
Xy. « Medieval Prophecy » remonte à loin ; c’était vraiment le tout début. Notre parcours ? C’était assez long, un peu laborieux par moment. C’est aussi de plus en plus dur. Je suis assez satisfait de l’ensemble. Nous avons bien mûri. Je suis content d’où nous en sommes aujourd’hui, comme d’où nous sommes partis. Je ne renie rien. Il y a vraiment une évolution, même techniquement, sur beaucoup de choses. Notre départ était très basique. Le premier album était très simple, un peu à la portée de tout le monde. Et puis, nous avons évolué.

MI. De plus en plus dur ?? Dans quel sens ?
Xy. La vie en général est de plus en plus dure, que ce soit pour un emploi… ou dans le domaine de la musique. C’est la loi du marché qui prévaut. Il y a énormément de groupes, de nos jours. Soit on continue à combattre, soit on meurt. Je peux comprendre que certains se tournent vers des choses différentes ou même lâchent tout.

MI. Je te laisse le mot de la fin…
Xy. Merci pour votre intérêt et salutations à tout le monde.


Ajouté :  Mardi 19 Octobre 2004
Intervieweur :  Kandra
Lien en relation:  Samael Website
Hits: 18234
  
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